La Fratrie Nakins.

04.

« Pétasse. »
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Laïs.

- Aby : C'est pas ce que j'appelle y aller en douceur.

Je lui souris, en soufflant sur mon chocolat chaud.

- Il va pas trop pleurer, j'espère ?

Elle roule des yeux, en prenant son café.

- Aby : Je vais pas pouvoir rester : je dois aller au tribunal pour une autre affaire.

- Je vais bien prendre soin de lui tu verras.

- Aby : Attends qu'il t'attrape par le cou toi. Elle me dit. Ça s'annonce comment ?

- Long. Très long même. Faut que je m'approprie le truc puis on va aller sur le terrain. Par infiltration à mon avis.

- Aby : Tu viens ce soir à la maison ? On en parlera calmement et à tête reposée.

Je hoche la tête alors que celle d'Hymchiaz se dessine derrière elle. Je tourne le regard ailleurs mais Aby, elle, elle a bien craché son venin.

- Aby : Tu lui veux quoi à la fin ? T'as réussi ce que t'avais à faire maintenant, tu le laisses tranquille. Je vais grave pas hésiter à te mettre à pieds si tu te mets à le persécuter, t'as compris ?

- Hymchiaz : C'est parce que son frère te soulève que tu le défends comme ça ?

- Aby : Ou c'est parce que tu digères pas le vent que je t'ai foutu pour te sentir pousser des ailes ? Si j'ai froissé ton ego parce que j'ai refusé d'être ton coup d'un soir : je suis pas désolée. Je me respecte trop.

Ça, c'est ma copine..

Hymchiaz me regarde comme pour se défendre.

- Tu me dois rien. Économises tes forces.

Il a un sourire froid avant de prendre sa commande et partir bien énervé.

- Il a essayé de te brancher ?

- Aby : Y a un mois. Il est venu chez moi me faire sa phase de "Laïs veut pa de moi, je sais pas quoi faire et je veux l'oublier". Je lui ai dit qu'il trouverait la bonne un de ces jours.

- T'es une vraie gamine.

Elle hausse ses épaules, fière d'elle.

Après cette petite pause café, on est retournées dans la salle toujours vide puisque Liam était sorti plus tôt. Je me suis assise sur la chaise pendant qu'elle rangeait ses affaires rapidement sous mon regard.

- Aby : Je suis grave pas rassurée de vous laisser seuls je sais pas pourquoi.

- Mais orgh, c'est un grand garçon. Je vais pas le taper ton fils, t'inquiète. Je vais prendre soin de lui.