La Fratrie Nakins.

13.

« Rendez vous galant. »
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Laïs.

☎️ :

- Vous êtes très coriace, je dois dire.

- Je suis pas du genre à laisser tomber.

- Qu'est-ce que vous voulez, Laïs ?

- On m'achète pas Diablo.

- On pourrait trouver un terrain d'entente.

- Dîtes toujours.

Je le sentais sourire. Je sais pas pourquoi.

- Je veux qu'on se voit pour parler. Je suis pas
de ceux qui parlent au téléphone. Rejoignez moi
avec Liam. On parlera tous les trois.

- Vous espérez que je me rende à vous
comme ça ? Pour que nous tuer sans pitié ?

- Je ne peux rien vous faire, Laïs. Ni à vous, ni à
Liam parce que je suis dans votre ligne de mire. Puis disons que ce sera entre nouveaux amis.

- Bonne soirée Diablo.

☎️.

Exactement ce que je voulais. Ce que je m'aimais.

Je suis repartie m'asseoir en m'excusant.

- Stanislas : Bonne nouvelle ?

- Assez.

∆ Ellipse.

Après ce long week-end malgré tout reposant, j'allais enfin reprendre du service. J'avais quitter la maison du barbecue des Nakins ce matin aux environs de dix heures. Il était treize heures et je devais être au bureau à quatorze heures pour mes interrogatoires.

Ce soir je m'occuperai moi même d'assurer le transport d'Adja en lieu sûre avec la section du commandant Nakins. Je voulais pas prendre des risques inutilement.

Pour l'heure, je devais aller voir mon père.

Il m'a dit que mon frère était encore avec lui mais bon.

Je gare ma voiture devant chez lui avant de sortir et me rendre à la porte. Avec le double des clefs, je suis rentrée en appelant mon père que j'ai aperçu sur son canapé, à regarder la télé.

- Papa : Bonjour chérie.

Je vais me glisser dans ses bras avant de lui faire pleins de bisous dans le cou encore et encore jusqu'à ce qu'il me repousse avec un petit rire malgré lui.

- Papa : Ça va ma fille ?

- Très bien et toi ? Tu te sens mieux ?

- Papa : Oui, très bien. Seulement je m'ennuie et je veux sortir un petit peu.

- Non tu dois te reposer. Je veux pas qu'il t'arrive quelque chose encore.

- Papa : Tu sais si je viens avec toi mais que je reste assis à rien faire, je vais me reposer.