Ce n'était qu'un jeu de cartes....(Sasori X Reader)

.13.

Du côté de Sasori~

Shayna.

Shayna dans cette magnifique robe.

Shayna avec ce magnifique sourire.

Shayna auréolée de la lumière émanant de la lune.

Shayna.

Le bout de papier oublié il y a quelque temps me reviens en tête.

À la pleine lune du mois de juin, ta dulcinée te sourira, auréolée par la lumière de la nuit.
Là, tu sauras enfin qui aura la place à gravé sur ton cœur de pierre.

Ces simples mots me donne un frisson. Avec le vent qui souffle, mon frisson est justifié pour vous alors que ce n'est pas dutout le vent. C'est ces mots écrits sur un simple bout de papiers. Mais surtout,

C'est elle.
Shayna.

Sans trop m'en rendre compte, je m'avance doucement vers elle. Mes yeux ne quittent pas les siens. Les feuilles craquent sous mes pas. Ma respirations deviens saccadée. J'ai peur. Peur qu'elle s'envole. Peur qu'elle s'envole avec ces feuilles mortes emportées par le vent. J'ai peur.

Arrivé à sa hauteur, nous nous fixons pendant un long moment. Je profite de ces secondes, de ces minutes sûrement, à contempler ses belles iris illuminé par la lumière de la lune. Ses mains viennent tout doucement se poser sur mon torse, sans casé notre regard. Mes mains s'aventure dans le bas de son dos, la rapprochant de moi. Sa chaleur corporelle se mélange à la mienne, ce qui me fait penser à deux flammes. Quand on joint deux flammes, elles s'unissent et dancent ensemble, profitant de l'instant présent. Profitant du mouvement de l'air pour se chatouiller l'une à l'autre.

On se regarde encore longtemps, avant que nous ayons le même réflexe. Nos corps se rapprochent encore, nos mains se font plus insistantes, nos souffles se mélangent tant nos respirations sont saccadées. Je lis dans ses yeux une douce excitation qui  ne fait qu'accentuer la mienne.

Quand nos nez se touchent, je prend un regard doux, apaisé par sa présence. Je colle mon front au sien et la plaque avec douceur encore plus contre moi. Je me met à regarder avec intensité ses lèvres parfaites et elle en fait de même.

Après quelque seconde, le moment que j'attendais le plus arrive enfin. Nos lèvres se rapprochent doucement fesant durer ce moment.

Arrivé à quelque millimètres de sa douce bouche, je sens mes mains attrapé du vide. La chaleur qui me procurait un sentiment de calme et de douceur s'envole, transformé en feuille emporté par le sens du vent. Alors que j'allais enfin toucher ses lèvres, elle disparaît dans un bruissement de feuilles qui sont emporté au loin.

Mes mains avaient encore la forme de ses courbes, mais elle étaient vides. Plus rien devant moi a part le paysage se trouvait devant moi. Je me met à fixer l'endroit où elle était. Je baisse doucement mes mains le long de mon corps.

Un sentiment de désespoir sans fin prend en assaut mon cœur. Les larmes prêtes à coulées, je regarde l'énorme lune qui illumine la nuit. Et là, j'ai l'impression qu'elle me nargue.

Je tombe à genoux et regarde avec dépit le sol herbeuse. Le vent commence à ne plus me faire d'effet, et la noirceur normal de la nuit commence à prendre place. Le noir tombe petit à petit jusqu'à ce que je vois complètement noir et tombe à terre.

Noir.

Tout ce que je vois, c'est du noir.

C'est comme si j'avais une feuille blanche, et que je la tachais de gouttes d'encres noires.

Les seules choses que je ressens, c'est le désespoir et ce sentiment d'être faible.

Je me sens si bête d'avoir penser qu'une femme pouvait capturer mon cœur. Je suis bien trop tomber dans ce tunnel des abysses du mal.

Soudain un labyrinthe de lumière blesse mes yeux. Le premier chemin m'engloutit.

J'ouvre brusquement les yeux et me redresse en vitesse. Je respire bruyamment et je sens des gouttes d'eau couler de mon visage. Mes yeux sont grands ouverts et les images d'avant mon "réveil" me reviennent si brutalement qu'un mal de tête horriblement fort me prend. Je me prend le visage dans mes mains et sans le vouloir, un cri de douleur sort d'entre mes lèvres. Une porte claque violemment et une personne vient de me rejoindre. Je ferme les yeux et essaye de vaincre la douleur en vain. Une douce pression se pose sur mes mains pour essaye de me calmer. Je réouvre les yeux et je sens que des larmes ont coulé.

Pendant près de une et longue journée, la douleur à la tête ne m'avait pas quittée. Konan était venue pour essayer de calmer ma crise et de me soigner du mieux qu'elle pouvait. Et je l'en ai remercié. En fin de soirée, la douleur s'était calmée pour de bon et Pain m'a expliqué que quelqu'un m'avait plongé dans une illusion psychologique. Il m'a demander ce que j'avais vu mais je n'avais pas oser lui dire ce qu'il s'était passé...

La nuit, j'avais dormis sans être plongé dans un rêve ou quoi ou qu'est-ce. J'avais dormis et ça m'avait reposé. J'avais besoin d'une bonne nuit car la journée de souffrance m'avait fatigué.

Pourtant, je n'avais que fais penser à Shayna. En peu de temps, c'était comme si j'etais devenu obsédé par elle, l'image de ses lèvres, son corps, et j'avais même eu des fantasmes. Que je n'ai que dédié qu'à ma conscience... Mais Shayna... Non je ne peux pas. Tout simplement pas, m'engager dans ce genre de chose... Je n'y arriverai pas... Si seulement les choses étaient plus faciles dans la vie...