Explications

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Les rayons du Soleil me tirèrent de mon profond sommeil. Ce qui était assez anormal étant donné que ce qui avait l'habitude de me réveiller était mon précieux réveil, qui, d'après mes déductions, n'avait pas sonné... Pourquoi? La réponse était simple; je n'avais plus de réveil.

Kaya: MAMAAAN!!!

Je pouvais l'entendre monter les escaliers en catastrophe.

Maman: Dieu Tout Puissant, qu'est-ce qu'il se passe ici?

Kaya: Il est quelle heure là? Parce que quelqu'un a kidnappé mon réveil et je vais être à la bourre.

Maman: Pour ta gouverne, c'est moi qui ai enlevé ton réveil. Tu n'arrête pas de tous les casser alors j'ai préféré faire des économies. Bon,  maintenant dépêche toi de te préparer, il te reste dix minutes si tu ne veux pas être en retard. Et si j'étais toi je commencerai maintenant parce que tu es toujours en peignoir.

Kaya: Quoi?! Seulement dix minutes?! Mais...

Elle était déjà sortie de ma chambre, ne me laissant pas l'occasion de me plaindre. Au vu du peu de temps qu'il me restait, je fus contrainte d'accélérer le mouvement, et donc de me rendre en cours avec une tête de momie.

-

Quand je fus arrivée au lycée, mes pensées n'étaient dédiées qu'à mon lit et à la chaleur de sa couette. Ce n'est qu'en voyant Penny courir vers moi que l'histoire de la soirée me revint en mémoire.

Penny: Kaya, ça fait cent ans que je ne t'ai pas vu! Tu sais que je t'ai laissé au moins un milliard de messages!

Kaya: Déjà ça ne fait pas cent ans qu'on ne s'est pas vu, mais seulement deux jours. Et tu ne m'as pas envoyé un milliard de messages, mais seulement 28. Alors arrêtes de toujours tout exagérer.

Penny: Whaou! Qu'est-ce que t'as Kaya, t'es pas comme ça d'habitude... enfin si, mais là t'es pire.

La sonnerie annonçant le début des cours retentit.

Kaya: Écoute Penny, je t'expliquerai à la fin de la journée.

Elle me regarda avec une lueur d'inquiétude dans les yeux, mais n'insista pas.

-

Après les cours, j'attendais Penny sur notre banc habituel. Quinze minutes s'étaient écoulés et elle n'était toujours pas là... Etrange, car d'habitude elle n'est JAMAIS en retard, elle était même tout le temps en avance.

Après trente minutes d'attente, je l'aperçu au bout de la rue. De toute façon, même un aveugle pourrait la voir de loin. Elle portait un jean bleu ciel avec un haut jaune et une barrette Hello Kitty qui tenait une mèche de ses cheveux.

Penny: Je suis désolée Kaya, c'est ma mère... Elle avait besoin d'aide pour ranger ses courses.

Kaya: Et t'as toujours pas compris l'utilité d'un portable?! Enfin bref, va falloir qu'on s'explique toi et moi.

Penny: Quoi, qu'on s'explique de quoi? Kaya, tu me fais peur là!

Kaya: Alors, t'as bien profité de ton samedi?

Penny: Je ne comprends pas. C'est quoi le rapport?

Kaya: Putain, Penny répond juste à la question.

Penny: Bah... euh... ouais, normal. J'ai fait du yoga avec ma mère et on est parti manger à Hipopotamus. Comme d'hab, quoi. Et... toi?

Elle me regardait comme si je l'a menacée avec une arme, même si dans un sens ce n'était pas totalement faux vu que j'étais entrain de la fusiller du regard.

Kaya: Eh bien, samedi a été une journée des plus normal pour moi. Je me suis réveillée chez un malade mental... Plutôt canon pour dire vrai. Il a gentillement menacé de me violer puis s'est foutu de ma gueule avant de me dire qu'il m'avait ramené chez lui car mes "pseudos" amis m'auraient laissé seule et inconsciente à la"super" soirée de Katy. Pour résumer, un samedi tout à fait banal .

Elle me regardait avec de gros yeux. Des larmes noircis par son mascara coulaient le long de ses joues.

Penny: JE TE JURE QUE CE N'EST PAS DE MA FAUTE. C'EST LUI QUI VOULAIT, ILS NOUS A MENACÉ... IL A DIT QUE SI ON LE LAISSAIT PAS TE RAMENER IL NOUS TUERAIT SANS AUCUNS REMORDS... ALORS ON L'A LAISSÉ T'EMMENER. JE SUIS DÉSOLÉE KAYA... DESOLÉE.

Je ne savais plus quoi penser. Peut-être parce que je n'avais absolument rien compris de ce qu'elle venait de me dire.

Kaya: PUTAIN PENNY, TE FOUS PAS DE MA GUEULE! C'EST QUI CE "IL" ET CE "NOUS"?

Elle n'arrivait plus à s'arrêter de pleurer, ses yeux étaient devenus rouges et avaient doublés de volume.

Penny: Bah..."Nous" c'est moi et James et "Il"...c'est le gars qui t'as ramené chez lui.

Je ne comprenais rien, alors ce gars, "Greg", m'aurait menti en me disant que Penny et James m'avaient abandonnés à la fête. Mais pourquoi avait-il fait ça? Et pourquoi voulait-il me ramener chez lui? Je le savais... C'était un malade... Un malade mental qui était en pleine crise aiguë. Il voulait jouer et j'avais était sa petite marionnette, c'est tout. C'était la seule réponse rationnel à toute cette histoire.

Je regardais Penny qui était toujours en larmes.

Kaya: C'est bon arrêtes de pleurer, je ne suis pas morte...

Je l'ai pris dans mes bras pour la serrer contre moi. J'étais soulagée de savoir qu'ils ne m'avaient pas laissé tomber, mais je n'en restais pas moins frustrée en ce qui concernait ce Greg. Quand je l'ai vu la première fois devant les grilles est-ce qu'il m'espionnait? Mais ce qui me faisais vraiment froid dans le dos, c'est que d'après ce que m'avait dit Penny... Il serait près à tuer pour moi!

Coucou mes petits lecteurs! J'espère que avez aimé ce chapitre. N'hésitez pas à écrire un petit commentaire sur ce que vous en avez pensé et si vous souhaitez me donner des conseils je suis preneuse!

BADWhere stories live. Discover now