Billie. ( COMMANDES OUVERTES )

Mon ex

pour my_mind_is_dark

Tu étais assise dans un bar avec une fille que tu ne connaissais qu'à peine, il devait être aux alentours de 23h.

Tu avais rencontré Emma sur une appli de rencontre, et vous aviez un peu parlé puis vous étiez donné rendez vous ici, dans ce bar. Tu ne sais pas réellement pourquoi tu avais accepté, ni pourquoi tu ne t'intéressais pas à elle.

Mais la réponse était enfouie au fond de toi. Tu t'étais séparée de ton ex, Billie, il y a quelques mois et en souffrais encore. Tu voulais tout simplement l'oublier, mais même en face de cette brune aux yeux verts, tu ne pensais qu'à elle.

- Et sinon ? Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?

Tu n'étais pas du tout concentrée, beaucoup trop occupée à penser à la jeune fille aux cheveux bleus que tu aimais toujours.

- (t/n) ? Tu es toujours avec moi ? Demanda la fille
- Oui, pardon Billie. Souffles-tu en prenant ton visage dans tes mains.
- Billie ? Demanda Emma, sans comprendre.

Tu relevais la tête d'un coup. Merde. Tu l'avais appelée Billie ? Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ?

- Désolée. Je suis juste un peu fatiguée.
- Qui est Billie ?
- Ca parle de moi ici ? Demanda soudainement une voix derrière toi

Tu frissonnas rien qu'à son entente. Tu n'avais pas besoin de te retourner, tu l'avais reconnue. Ton sang se glaça. Elle était juste derrière toi et tu sentis ses mains se poser sur ta chaise, de part et d'autre de tes épaules. Son parfum te parvenu, c'était toujours le même.

Tu tournas la tête et vis le visage angélique de la fille que tu aimes tant. Elle te fit un clin d'œil et te souris.

- Je te manques, bébé ? Demanda-t-elle malicieuse
- Donc tu es Billie. Conclus Emma en soupirant
- Et ça te pose un problème peut être ? Rétorqua Billie sèchement à ton date.
- Tu ne vois pas que nous sommes en date ? Maintenant vires. Déclara Emma.

Tu levas les yeux puis une main vers Emma, lui faisant signe que tu gérais la situation, avant de te lever et faire face à ton ex. Oh mon dieu. Elle est encore plus belle qu'avant, cela est-ce possible ?

- On peut parler cinq minutes ? Demandais-je en croisant les bras
- Bien sur. Dit Billie sur le même ton.

Je soupirais, la pris par la main, ce qui au passage me fit un choc électrique, et nous entrâmes dans les toilettes pour dames.

- Ouh, dans les toilettes, comme pour nos vieilles habitudes. Dit Billie en se rapprochant dangereusement de toi.

Tes yeux passaient de son regard à ses lèvres, et tu commenças inconsciemment à la désirer, et commencer à mouiller en te remémorant vos ébats.

Tu te repris et la repoussa doucement.

- Billie, arrêtes ça. Tu ne peux pas débarquer à n'importe quel moment dans ma vie, et décider seule de la suite.
- Je sais que c'est ce que tu veux aussi.
- Non, tu m'as trompé ! Tu m'as fait souffrir. Je ne peux pas continuer à te pardonner aveuglément.
- Mais puisque je te dis que je ne le referais plus, j'ai changé, (t/n). Tu m'as changée.

Tu soupirais en te massant les tempes.

- Allez, mon coeur. Je sais que je te manque. Tu pourras toujours nier, je le vois à ton regard. Dit-elle en se rapprochant à nouveau de toi.
- Billie... Tu soupirais
- Mais putain, (t/n) ! Je me suis excusée mille fois, je t'ai appelé, envoyé des messages, suis venue sonner chez toi. J'ai tout fait ! Tout ! Je souffre depuis que tu n'es plus là, près de moi. Je ne peux pas t'imaginer loin de moi, avec quelqu'un d'autre. Et comprends moi, je rentre dans ce bar avec pour seul objectif me bourrer la gueule pour t'oublier, et je te vois avec une salope à extensions. Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Te regarder, ne rien faire, et te laisser tomber ? Jamais !

Tu commençais à te sentir de plus en plus bizarre. Tu luttais inconsciemment contre l'idée de l'embrasser, de la serrer contre toi, et de lui dire la vérité : celle que tu voulais aussi que ça redevienne comme avant.

Elle passa une mèche de tes cheveux derrière ton oreille, se rapprochant encore plus de toi, vos visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Elle planta son regard dans le tien en se léchant les lèvres.

- Laisses moi te récupérer, (t/n). Laisses moi t'aimer, et te prouver que j'ai changé. Susurra-t-elle à ton oreille.

Tu sentis un grand frisson parcourir ta colonne vertébrale et tu fermas les yeux en soupirant d'aise quand tu sentis ses lèvres mordre lentement ton lobe d'oreille, puis embrasser ton cou.
Tu ne pouvais pas résister plus longtemps, cela avait assez duré.

Elle remonta son visage au tien, et déposa ses lèvres douces sur les tiennes. Vos langues se rencontrèrent presque immédiatement et tu enroulais tes bras autour de sa nuque. Elle passa ses mains sous tes cuisses et tu enroulas aussi tes jambes autour de son bassin, déchirant ta jupe, mais tu n'en avais plus rien à foutre.

Vous vous embrassiez passionnément, et tu sentis Billie vous diriger aveuglément dans une cabine, et te plaquer contre la porte fermée de celle-ci.
Elle descendit à nouveau sa bouche dans ton cou, et suçota quelques spots qui te firent gémir.

Soudain, tu sentis ses doigts de fée déplacer légèrement ta culotte de ton intimité. Vous vous regardiez à ce moment dans les yeux. Elle aimait te voir prendre du plaisir, et surtout, ça l'excitait encore plus si vos regards ne se quittaient pas.

Elle commença à masser ton clitoris tout en ne lâchant pas ton regard, et tu ouvris la bouche en soupirant. Puis tu sentis directement deux doigts entrer en toi et commencer des vas et viens rapides, et tu fermas les yeux pour basculer ta tête en arrière.

Tu gémissais sans retenue son nom, tout en agrippant ses cheveux bleus.

- Tu aimes ce que je te fais, bébé ? Susurra-t-elle à ton oreille
- Oui, Billie ... Tu réussis à articuler entre deux gémissements.
- Je vais te baiser jusqu'à ce que tu n'en puisses plus, je veux que tu redeviennes mienne (t/n). Dis moi que c'est ce que tu veux.

Tu te sentis arriver. Tu allais jouir.

- C'est ce que je veux ! Crias-tu en te laissant venir sur ses doigts.

Elle te déposa au sol, et tu la regarda dans les yeux.
Elle ramena ses doigts à sa bouche pour les sucer puis attrapa ta gorge et te plaquas à nouveau contre la porte.

Elle rapprocha encore plus son visage du tien, à quelques millimètres l'un de l'autre.

- Dis que tu es mienne, bébé.
- Je le suis. Tu soupires en sellant vos lèvres une nouvelle fois.