Prise au piège

Chapitre 1: Déception

La perpétuité. L'emprisonnement à vie sans possibilité de libération était la seule perspective d'avenir d'Ava. Le juge avait été formelle, une femme comme elle n'avait rien à faire en liberté.
Partout où elle passait, elle semait la terreur et ravageait des familles entières...

Quelques mois plus tôt

Le jour où le panneau s'était présenté sous ses yeux, son cœur s'était emplie d'espoir. Sa rédemption pour son passé difficile... Pour tout ce qu'elle avait déjà souffert, elle était là, tout proche de son but. La G.A.C.E (Groupe Anti-Crimes d'Elite ) était l'un des seuls groupes d'interventions français indépendant de tout systèmes politiques. Qualifiée d'entreprise privée, elle avait néanmoins le droit d'action sur les plus grosses enquêtes françaises sous la gouvernance des autorités. Son créateur, Daniel Dumas, ancien membre des forces de l'ordre, savait parfaitement comme gérer une équipe et faire en sorte qu'elle soit la meilleure. 10 agents, recrutés sous d'innombrables conditions pour être sûr qu'ils étaient les meilleurs, physiquement, mentalement, chaque détail était vérifié et pris en compte. Daniel s'occupait lui même de faire le point psychologique avec les recrues afin de discerner les perles rares.
La G.A.C.E n'avait pas été créée par hasard, en l'an 2000 lors de sa fondation, commençait une chaîne d'attentats terroristes et les forces de l'ordre du monde entier étaient dépassés par les événements successifs. Faute de moyen et de droit politique, les autorités françaises ne pouvaient pleinement assurer la sécurité des habitants. Cette unité exclusivement composé d'agents d'élite était une bénédiction pour les fonctionnaires de l'Etat.
Cette unité spéciale était composée de dix agents et leur chef d'opération jusqu'au départ soudain de deux membres de l'équipe pour diverses raisons. Le chef de l'équipe avait besoin de se lancer dans quelques choses qu'il détestait, réformer une équipe et réapprendre les bases aux nouveaux. Même si rien de nui faisait peur, ou presque, il haïssait devoir s'adapter aux changements. Pour espérer trouver plus rapidement des agents de confiance qui pourraient intégrer rapidement leur poste, il opta pour une solution des plus radicales. Un passage sur le JT du soir pour expliquer certains critères à la civilisation et annoncer que des places étaient à prendre. Le formulaire des inscriptions fut rapidement distribué aux alentours de Paris. Les 100 candidatures ont rapidement été prises d'assaut alors qu'un premier tri avait déjà été fait lors de la vison du profil et du caractère des postulants.

Ava Miller, jeune, dynamique et brillante avait d'ailleurs répondu présente, bien qu'elle restait une femme et que les places étaient très chères... L'entraînement avait été rude durant les mois précédents et ilf allait que ses efforts payent, de tour cœur elle espérait se faire une place dans ce monde qui n'avait pas été tendre avec elle. Ava ne manquait pas de talent dans le domaine sportif et s'était d'ailleurs adonnée à de multiples disciplines, comme la natation, les arts martiaux, l'athlétisme ou même encore la dance comtemporaine. La condition physique et son mentale à toutes épreuves lui donnait un avantage colossale sur ses concurrents. En effet, dès son plus jeune âge, elle fut tragiquement séparés de ses parents. 2001, attentat des tours jumelles, pour une raison que la jeune femme ignorait, ses parents et elle même se trouvaient à l'intérieur lors du crache des avions. Miraculeusement la fillette alors âgée de trois ans avait été sortie de la par un homme dont elle n'a jamais su le nom. Il lui a sauvé la vie et aurait pu en faire davantage avec ses parents mais l'immeuble en flammes menaçait de s'écrouler. Jamais Ava n'oubliera le visage de sa mère, couvert de larmes, le regard vide de désespoir perçant à travers les feu qui les séparaient. Jusqu'à sa sortie du bâtiment, Ava avait assisté à la mort de ses parents qui s'étaient retrouvés pris au piège par des grands étendus de chaleur d'une nuance orangé. Ava ne s'en souvenait pas mais lorsqu'elle vivait chez sa grand mère, celle ci lui avait fait part d'une nouvelle qu'Ava qualifiait d'absurde. Sa sœur jumelle aurait été enlevé, il y a de ça des années et les enquêteurs trop lassés par ce mystère avaient fini par classer l'enquête sans suites. Ava avait toujours cru que sa grand mère se rendait intéressante avec ses histoires à peine croyable mais depuis son décès,  les questions se bousculent dans le cerveau de la jeune femme.
Son fort caractère à permis à Ava de vivre parmi d'autres enfants placés dans une famille d'accueil, du haut de ses huit ans, elle avait hérité de son autonomie et son savoir vivre exemplaire de sa mère qui elle aussi avait perdue ses parents très jeune. Ava suivait ses cours et s'était construit un avenir avec un parcours scolaire exemplaire.
Ses coups de moue qui lui donnait envie de s'évader de sa vie triste, lui avait value une place dans un centre pour jeunes en difficultés. C'est d'ailleurs de la, l'année de son bac, qu'elle avait pu prétendre au gain d'une place dans l'équipe de Dumas. Son assistante sociale n'était pas favorable à cette idée qu'elle avait jugée déplacée mais l'attitude convaincante d'Ava avait changé les choses.
Le 17 décembre, un soir où la pluie battait contre les vitres et où le ciel était noir de nuages, l'assistante sociale avait pointé le bout de son nez en annonçant que la requête de la jeune femme avait été accepté. Elle tenait entre les doigts quelques feuilles légèrement froissées qu'elle se hâta de déposer sur le miniscule bureau de bois de l'intéressée. Le sourire lumineux et enthousiaste d'Ava avait ravie l'assistante.
Ava avait pu entreprendre une telle requête grace à l'interview du chef de brigade qui était passé aux infos un soir de télé pour les jeunes. C'était une bénédiction pour Ava qui voyait cette opportunité comme un échappatoire.