Chapitre 8.

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​- A cause de quoi ? demandai-je simplement.
​- Elle ne t'avais pas dit ? me dit mon père, étonné.

Je me souvins alors du moment ou elle m'avait dit qu'elle était aller faire des examens. Elle m'avait donc menti ?

​- Non elle ne m'avait pas dit, dis-je simplement.
​- Elle avait un cancer du col de l'utérus. Ca se soigne très mal et elle a été diagnostiquée trop tard.

Je soupirai en me frottant le front.

​- Très bien, merci de m'avoir prévenu, je te laisse.

Je raccrochai.

Je me laissai glisser contre le mur, histoire de digérer et de reposer ma tête en feu.

J'entendis des pas à quelques mètres de moi, alors je relevai la tête et vis les deux gars s'approchez de moi, un expression d'incompréhension maculant leurs visage. Ils allaient en profiter pour me tuer ou me kidnapper les enculés !

Je me relevai, encore sous le choc de la nouvelle, chancelante. Je m'appuyai contre le mur pour reprendre mon équilibre, et je me mis à courir comme si ma vie en dépendait.

Enfin, ma vie en dépendait...

Je suivis la rivière environs sur 1 km, jusqu'à ce que je n'en puisse plus, et je me retournai.

Personne.

Tant mieux.

Je m'approchai de la rivière en titubant et je m'écroulai sur le sol.

Non je n'allais pas pleurer, j'étais plus forte que ça. Je mis mes mains dans l'eau, pour me rafraîchir , et j'en fis couler sur ma tête, pour nettoyer un peu la plaie qui dégoulinait toujours de sang. Cela brûlait énormément, et je lâchai une larme solitaire, en serrant le poing. 

​ - T'as finis ? On peut en finir maintenant ?

Je sursautai. Ils m'avaient déjà retrouver?

​- POURQUOI VOUS ME SUIVEZ? VOUS VOULEZ QUOI A LA FIN ?!! criai-je a leurs intention.

​- Toutes mes condoléances, dit simplement yeux doré.

Kidnappeur s'adressa à yeux doré sans répondre à ma question.

​- Si on explique à Seb pourquoi on a tuer une humaine tu penses qu'il laissera passer ça ?

​- Oui c'est bon après tout ce n'est qu'une humaine, dit-il, hésitant.

​- Pardon ? Vous connaissez Seb ? m'exclamais-je.

​- Et oui mon ange, dit yeux doré.

​- Qu'est ce qui se passe ici ? dit une voix que je connaissais bien.

​- Rien on s'apprêtai à la tuer parce qu'elle sait pour notre espèce, dit kidnappeur à Seb qui venait tout juste d'arrivé de derrière un arbre.

Comme pour accompagner la parole au geste, le kidnappeur me prit violement le bras et me traîna jusqu'à une pente très très raide, avec une multitude de cailloux pointus et de plantes, suivis du ravin, ou la ville s'étendait en contrebas.

Personne ne retrouvera mon corps la dessous.

Le visage de Seb se vida de toutes ses couleurs en apercevant mon visage.

​- Elle m'appartiens Antony, je l'ai montrée à toute la meute aujourd'hui, lâcha Seb d'une voix tranchante. Elle est à moi, tu n'as pas le droit de la tuer.

Comment ça je lui appartenais ? Je ne comprenais plus rien moi !

​- Je m'en contre fou, c'est une humaine Seb, cracha mon geôlier.
​- La loi stipule que...!
​- Ca fait bien longtemps que j'applique ma propre loi dans ta meute Seb ! hurla le dénommer Antony anciennement kidnappeur.

Seb s'avança à grand pas vers Antony, et yeux doré s'écarta. Il savait peut être que le combat était perdu d'avance pour son copain Antony.
Le kidnappeur me mit dos à la pente, sorti une arme de sa veste, et la pointa sur moi.
Je me décomposai.
Il visait ma poitrine quand j'entendis le cran de sécurité se déverrouiller.

​- NON ! cria Seb en se jetant sur Antony.

Il le plaqua à terre, mais c'était trop tard.

J'entendis le bruit du tir et une douleur entre les deux poumons me submergea.

La puissance de la balle me propulsa légèrement en arrière et je posa les mains sur la douleur au milieu de ma poitrine, qui devenait de plus en plus intense.
Seb se releva et couru vers moi, mais j'avais déjà atterris toute raide en plein dans la pente, et je glissai, sentant les cailloux me griffer dans le dos et les plantes me couper.

Puis je me sentis dégringoler et je tombais de la falaise.

Mais avant de m'écraser par terre, je sentis des mains se poser doucement en dessous de mon dos, et je m'évanouis à ce moment là, contre un torse dur, qui sentait l'homme.

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant