Chapitre 26.

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Nous montâmes à l'étage, et nous dirigeâmes vers ma chambre en silence, trop fatiguées et attentives à n'importe quel bruits venant de l'extérieur ou d'en bas.

Quand nous fûmes arrivées, je me dirigeai vers mon placard, et sorti un chemisier noir, un jean noir, une culottes et des chaussettes. Mais je me rendis compte que quelque chose manquait sur moi.

Mince ! J'avais perdu mes chaussures !

J'enfilai le haut, et donnai le reste á Marvina, pendant que je cherchais des chaussures dans ce fouillit de talons. Je mis la main sur une paire de bottes en cuir à grosse plate-forme et je souris.

Parfait pour mon humeur du jour.

J'attrapai au passage un pantalon taille haute noir en cuir et une veste en cuir de moto pour moi.

Marvina mit tout, et cela lui alla comme un gant. Je m'en doutais, elle avait la même corpulence que moi.

Je lui tendis des vieilles baskets blanche que je ne mettais plus, et elle les mit pendant que je pliais les vêtements de mon côté.

- Elles sont à ta taille ? demandai-je, dubitative.
- Oui pile poil ! me dit-elle en marchant pour les tester.

Une fois sorti de la chambre, avec mes vêtements propre à la main, nous descendîmes les escaliers afin de rejoindre Betty qui devait sans doute s'impatienter.

A peine avais-je finis de descendre les escaliers, Julian et Cameron suivit de toute la troupe apparurent.

Je poussais un grognement de frustration quand je vit Seb dans l'encadrement de la porte d'entrée, à l'écart de la troupe de vampires.

- Et elle, c'est qui ? dis Julian, en faisant un mouvement de menton vers Marvina.

- Longue histoire. T'as faim Marvina ? demandai-je à mon amie.

- Ouais, beaucoup même.

Je me dirigeai vers la cuisine en les ignorant complètement, et entrepris de prendre des céréales au chocolats dans le placard.

Je fis tout pour ignorer les trois hommes dans ma maisons, qui observait mes moindres fait et gestes.

J'avais grandement l'impression qu'on tournait un documentaire sur moi tout à coup. Ils ne me quittaient pas des yeux une seule seconde, peut être de peur que je m'échappe, ou peut-être pour découvrir mes habitudes, ou alors tout simplement m'observer parce que un millénaire à vivre c'était très ennuyeux ?

Tandis que je remplissais le bol de céréales, Marvina les regardais d'un air mauvais, et je rigolais intérieurement.

Je lui tendis le bol, puis je quittai la cuisine, ou s'était agglutiner nos "invités", pour aller à la salle de bain.

Une bonne douche s'imposait, je sentais la rivière et la boue à plein nez.

J'avais finis de grimper les marches, quand j'entendis une voix grave derrière moi.

- Ou vas-tu?

- Ca te regarde ? lançais-je méchamment à Seb, qui m'avait suivit jusqu'ici.

- Non mais je veux savoir au cas ou.

- Douche,maugréai-je mollement, en avançant jusqu'à ma chambre.

Je me dirigeai donc vers la salle de bain intégrer à ma chambre, en traînant les pieds.

Quand je fus propre et changée, je descendis pour aller rejoindre Marvina et Bethany. Mais, je vis Betty arriver en courant devant moi, totalement paniquée.

- Je suis désolée ! cria-t-elle.

Soudain, je vis Julian rentrer dans mon champ de vision, voulant sûrement me surprendre et me frapper, mais je me retournai vivement pour lui asséner un coup de poing puissant dans le ventre. Il n'eut pas le temps de l'esquiver, alors je continuai à le taper, par un coup de pied latéral, qui l'envoya contre le mur.

Il émit un grognement guttural, en étant projeté au mur d'en face.

- Ils sont sorti j'ai rien pu faire ! cria Betty dans mes oreilles.

- MAIS EXPLIQUES TOI BORDEL DE MERDE ! criai-je agacée au plus haut point.

- Ils ont enlever Marvina, continua t-elle.

- QUOI ?! hurlai-je, sous le choc.

- Oui, je l'ai emmener, dit soudainement la voix de Julian derrière moi.

Un courant d'air coura le long de mon dos et s'estompa, avant que j'ai eu le temps de me retourner.

Il était partit avec Marvina.

Je bouillonnai. Il avait osé kidnappé une des mes deux meilleures amies.

Les trois zigotos, Seb, Cameron et mon père, qui avaient mystérieusement disparu depuis maintenant, accoururent vers nous.

- OU ETIEZ VOUS QUAND CE CONNARD A EMMENER MA MEILLEURE AMIE! lâchai-je excéder.

- Nous... essaya Seb.

- NON ! le coupai-je, n'essayes même pas de te justifier ! Tu en as assez fais !

Je me précipitai, vers les escaliers, et j'ouvrit la porte de ma chambre à la volée. Je mis mon blouson de moto, et je dévalai les escaliers à toute vitesse après avoir quittée ma chambre. Je fouillai mes poches pendant que je traversai le hall d'entrée, à la recherche de mes clé de moto, puis je sautai les trois petite marches devant la porte du manoir pour aller à ma bécane.

Un voile noir me recouvrit les yeux, ce qui me stoppa dans mon élan puis, des images d'une voiture apparûrent, elle était sur la route et c'était un 4x4. Elle roulait particulièrement vite, mais je pouvais encore les rattraper. Je rapprochai ma vision a l'intérieur, et ce que je vis me glaça le sang.

Ma meilleure amie était attachée, poignets et chevilles, un bandeau sur les yeux, et un mouchoir dans la bouche. Au volant, un des larbin de Julian.

Bien évidemment, cet enfoiré de Julian était a côté de Marvina.

Je perdit l'équilibre, n'ayant aucuns repère dans la vie réel, et je m'écrasai sur le sol caillouteux.  Fichu pouvoir !

Le voile s'enleva, et je pu me relever.

Vite, il fallait faire vite.

J'enjambai ma moto, mis le contact, mais avant que je puisse accélérer, une voix m'interpella :

- Tess ! Attends, s'il te plaît.

Bien évidemment c'était Seb. C'était toujours lui de toutes manière.

- Fais vite, je sais ou ils sont, je dois les rattraper ! criai-je en faisant vrombir le moteur.

- Je m'excuse, j'aurais du réagir.

- Oui, tu aurais dû, mais tu ne l'a pas fait, dis-je, sur un ton neutre. J'y vais, je ne sais pas si je reviendrai ce soir.

- Attends ! Me cria t-il avant que je démarre totalement.

- Quoi encore ? M'exclamais-je cette fois -ci au bord de l'explosion.

- Marvina est bien une louve garou, je l'ai sentis à cause de son aura de soumise, à mon avis elle n'était pas au courant de sa condition, et elle a tellement eu peur pour toi qu'elle a débloquer son blocage et son apparence humaine, me dit-il d'une traite.

Je restai silencieuse, pendant que ma moto tournait, et je hochai la tête, d'un air grave.

J'accélérai avant qu'il ne réponde encore.

Ma moto dérapa sur le gravier quand je la fit tourner, et elle monta directement dans les tours. En deux temps trois mouvements, je fus sorti de la cour du manoir et je filai pour sauver Marvina.

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant