Chapitre 24.

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Je jetai mon katana sur le sol et me dirigeai vers l'eau de la cascade. Je plongeai immédiatement dedans. Quand je fus dans l'eau, j'empoignai l'extrémité du bout de bois et je l'enlevai d'un coup.
Je criai de douleur et des bulles d'air remontèrent à la surface. J'en fis de même et remontai hors de l'eau aussi, quand j'émergeai enfin, je me dépêchai d'aller sur la rive, pour enfin m'écrouler.

- Ca va ! me cria ma louve en galopant vers moi.
- Oui, ça peu aller, murmurai-je à bout de force tandis que le trou béant se rebouchait petit à petit.

Elle se coucha sur mes genoux, et je la caressai doucement. Je relevai la tête, ayant oublié tout le petit monde en face de moi.

Je poussai un grognement.

- Comme on se retrouve, dis-je d'un ton sarcastique.
- Marie-toi avec mon petit fils,  dit Julian d'un ton impétueux.

Je ricanai.

- T'as grave vu la vierge mon coco, je ne me marierais avec personne, surtout si il est comme vous.
- Vous pourriez être étonnée ma jolie, susurra le vieux croûton, en souriant.

- Déjà on va commencer par le commencement si vous voulez bien, qui est-il? dis-je en pointant du doigt l'homme trentenaire dont je ne connaissais pas le nom.

- Cameron, répondit-il d'une voix grave.

- Et toi ! dis-je en fixant Andrea d'un air mauvais.

Il se racla la gorge, mal à l'aise.

- Oui?

- Tu n'es qu'un vampire inférieure et quand j'en aurais l'occasion je te décapiterais avec mon katana et je t'accrocherais chez moi comme trophée de chasse, sifflai-je si bas que seul les vampire pouvait m'entendre.

Il déglutit si fort que tout le monde l'entendis, et je souris à la vue de tous.

- Pas besoin d'en arriver jusque là ma chérie, me dit ma mère en me souriant, toujours avec ce regard sans âme.

- Toi tu la ferme espèce de larbin, m'exclamai-je en pointant mon sabre dans sa direction.

- Comment tu parles à ta mère ! cria mon père, en tenant ma mère contre lui, qui visiblement n'était pas déranger par l'aspect zombifié de ma... mère ?

- Toi tu as perdu le droit de parole depuis que j'ai sus que tu m'avais mentis, alors maintenant tu fermes ton claque merde et tu rentre chez toi avec ton cadavre vivant, espèce d'égoïste ! Tu es tellement débile que tu ne vois même pas que ce n'est pas maman ! C'est juste un corps ramolli manipulé par Julian pour faire de toi son jouet ! Dis donc papa, je savais pas que tu aimais baiser des cadavres, t'as des tendances nécrophile ?

Il commença à s'avancer vers moi en lâchant son zombie, rouge de colère, mais un grognement animal se fit entendre dernière moi et cela l'arrêta net.

- Oh non, s'il vous plaît, pas ça, dis-je d'une voix basse.

Je fis volte-face pour regarder à l'orée de la forêt, là d'où provenait le bruit, et je vis le loup garou de la meute de Seb, alias Yeux doré.

- Comme on se retrouve, lui dis-je.

Je fonçai sur lui sans réfléchir, pieds nu, n'ayant toujours pas remis mes vêtements, je l'agrippai par les poils et le lançai vers la cascade afin d'avoir plus d'espace que dans la forêt, ou je n'étais clairement pas dans mon élément.

Je poussai un grognement animal quand je lui sautai dessus avec mon katana après être sortie de la forêt, sous les yeux écarquillés du groupe de surnaturelles.

- Ou est ton Alpha jeune loup? lui demandai-je.

Il grognait, et se retransforma en humain en dessous de moi.

- Il n'est pas loin ma belle, me souris-t-il.

J'appuyai ma lame sur son cou en gage de menace.

- Ca je m'en doutais, mais comment a-t-il su ou j'étais ?

- Il t'as renifler.

- Pardon ? dis-je, étonnée.

- Oui, il t'as renifler, répéta-t-il sous mes yeux incrédules.

Ma colère se réveilla.

- Est-ce qu'il observe notre échange ?

- Bien sûr, dit-il avec son sourire énervant.

J'appuyai trop fort sur son cou avec ma lame, et je commençai littéralement à le décapiter.

- Arrête ! t'es en train de me décapiter ! cria t-il pendant que le sang coulait déjà de sa plaie ouverte.

- Non je suis pas en train, je t'ai décapiter.

- Quo...

J'arrêtais ses paroles en arrachant sa tête de son corps.

- Désolé, il m'énervait, dis-je en m'adressant aux regards choqués qui me regardait.

Je me relevai, et je fus attiré par les ombres qui bougeaient derrière des buissons.

- Allez Seb, sors de là, dis-je.

Je vis donc Seb sortir de la lisière de la forêt, tout sourire.

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant