Chapitre 17.

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J'étais en train de faire ma valise, avec ce que mon père avait reçu de l'université quand ils avaient cru tous à ma mort, quand Aiden entra dans la chambre que je m'étais approprié quelques heures plus tôt, les poings serrés.

​- Prête ? me demande t-il.
​- Ouais.
​- J'ai entendu ce que tu as dit a Andreas tout à l'heure, qu'à t-il tenter ?
​- A ce que j'ai compris il voulait me tringler.

Ses yeux virèrent au rouge.

​- Il a faillit te souiller avec ses paluches de vampire inférieur ! s'enflamma t-il.

​- Comment ça vampire inférieur ? demandai-je en délaissant ma valise afin de le regarder, pour plus d'informations.

​- Il y a plusieurs rang dans la hiérarchie vampirique. Cela va de Roi a Esclave. Il y a d'abord le roi, puis les Sang pur comme toi, les vampires normaux, qui n'ont pas de particularité, les vampire inférieur qui sont les plus faible et servent souvent de serviteur au seins des clans et enfin les esclaves.

​- A quoi servent les esclaves ?

​- Ce sont les vampires qui ont rater leur transformations, ils sont donnés aux Sang pur comme larbins. Ils sont moitié humains moitié vampire, une espèce contre nature d'après le roi Julian.

​- Les vampires inférieur ne peuvent pas devenir plus fort ? questionnai-je.

​- Non, c'est par rapport à tes gènes, si tes parent sont inférieur, tu le seras aussi.

Je hochai la tête.

​- Tu ne peux pas te marier avec une race inférieur, car les sang pur sont très rare, et en te mettant avec un sous caste tu risque de foirer une lignée entière, continua t-il.

​- Ah... dis-je finalement.

​- Bien, puisque tu n'as plus de questions, nous allons bientôt partir.

​- On ne mange pas avant ?

​- Non, le bateau part dans trois heures, à New York, il faut qu'on parte maintenant.

Alors nous nous dirigeons tout les deux hors de ma chambre, moi valise à la mains, afin de descendre à l'entrée.


​- Tout le monde est près ? demanda Aiden et mon père en même temps, quand nous fument tous rassemblés.

​- Oui, répondis-je impassiblement. Mais Aiden tu viens avec nous ? 

​- Oui pourquoi ?

​- Ben, parce que ta maison est ici, enfin...

​- Non j'en ai plusieurs à travers le monde, j'adore voyager, s'exclama t-il en me souriant.

​- Ah, d'accord, aller, c'est parti, criai-je en m'engageant dehors.

Quand nous eûmes passés la porte d'entrée, la première chose que je vis fut les quatre hommes devant l'allée de la maison, l'air dur.

Un qui avait l'air très âgé au milieu, un autre à la gauche de celui-ci, plus jeune mais qui devait avoir dans la trentaine, et deux autre disposés de chaque côtés des trois hommes.

Mon père, Aiden, Andrea et moi nous immobilisâmes.

Les deux hommes du milieu s'avancèrent de quelques pas, et s'arrêtèrent à trois mètres de nous.

Je déglutis péniblement.

​- Comme c'est bon de te revoir Jonathan, dit le plus vieux en s'adressant à mon père.

​- Moi de même Julian, siffla mon père.

El famoso roi des vampires je présume.

​- Comme tu peux le constater, nous venons chercher ta fille pour mon petit fils, comment s'appelle-t-elle déjà ?

​- Téa, et il en est hors de question, dis-je calmement à la place de mon père.

​- C'est une obligation, ma chère, de plus, vous être une sang pure, vous devez être protégée au seins de notre palais.

​- ALLER VOUS FAIRE... Andrea me mit la main sur la bouche avant que je ne puisse finir ma phrase.

J'étais très en colère.

Je ne sais pas par quelle magie ou par quels moyens, les fenêtres de la maison d'en face éclatèrent, comme celle de toutes maisons environnante.

​- Tessa ! qu'est-ce que tu fais bon sang ! Me cria mon père.

Les quatre vampires ennemis commencèrent à avancer, et je sus que si je ne partais pas maintenant je pouvais dire adieu à ma liberté dans les prochaines années, voir siècles.

J'attrapai le bras d' Andrea qui bloquait ma bouche, et je le lançai par delà la forêt.

​- Je n'en ai aucune idée ! lui crachai-je au visage.

Je me retournai vivement, et je me précipitai dans la maison, ma valise toujours dans ma main.

J'ouvris la porte de celle-ci et couru à toute allure dans les escaliers. Les miroirs se mirent à exploser autour de moi, et je me recevais des tonnes d'éclat de verre sur le visage et sur mes bras nus.

Je mis mes bras devant mon visage pour me protéger, en progressant toujours dans les escaliers.

​- Fais chier ! cria quelqu'un derrière moi.

Quand j'eus enfin gravis toutes les marches, je me précipitai vers une grande porte en bois, je voulais absolument qu'elle s'ouvre.

Comme si mes pensées avaient été entendu, la porte s'ouvrir d'elle même, me laissant passer.

Quand je fus à l'intérieur de la pièce, la porte se referma, comme pour me protéger.

Je détaillai la pièce des yeux.

Une grande étagère a ma gauche, remplis de livres, un lit à baldaquin à ma droite, en bois de chêne, deux petite tables de nuit de part et d'autre du lit, et un grand tapis noir devant celui-ci.

Je balançai ma valise sur le lit, et l'ouvrit en grand.

J'y pris un long manteau noir qui m'arrivais au genoux, il ressemblait a celui d'un inspecteur, ensuite un pantalon noir taille haute, un t-shirt noir, avec marquer dessus en blanc : "j'me casse a Vegas".

Oui bon c'était le seul que j'avais... et une paire de basket noir et blanche.

Je m'habillai à la va-vite, et, j'aperçu dans le coin de l'étagère, un katana au manche bleu, et je fus immédiatement attirée vers celle-ci. Je m'avançai vers l'étagère, je l'empoignai, et j'agitai un peu, pour tester la légèreté.

Je vis le fourreau qui allait avec, et je le l'enfilai dans mon dos, puis je remis le sabre dedans.

Je pris ma petite tablette tactile et mon portable dans ma grande poche a l'intérieur de mon manteau, et fracassai mon ordinateur portable sur le mur en face, en prenant bien soit de prendre ma clé USB, qui contenait tout les fichiers que j'avais sur mon pc.

Ok, c'est bon. Je ne pris pas la peine de refermer ma valise, puisque j'allais l'abandonner là.

J'ouvris la fenêtre, et je vis qu'elle donnait sur la route.

Merde. Les quatre zigoto étaient toujours là. Mais ? Il en manquait un ! c'était le plus jeune qui était parti me chercher dans la maison ! Il ne manquait pas de culot celui-là !
Comme par chance il y avait un arbre en face de moi, je sautai sur une de ses branches et atterrit sans aucuns bruits et avec légèreté.

​- Vous l'avez roulez ? demanda le vieux schnok à... Andrea.

Pardon ?

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant