Chapitre 19.

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Après une demie heure de petite route, j'atteignis enfin l'autoroute ou je pus enfin laisser aller mon petit bijoux, je remis donc un coup d'accélérateur, et la fit monter à 170 km/h.

Trois heures plus tard, j'arrivai enfin au port, ou je devais prendre le bateau jusqu'en Russie. Le bateau était immense, un bateau noir, nommé "Yagada".

Je présentai mon billet, et je fis monter ma moto au pont pour les véhicules.

Aiden n'avait pas pris de cabine, puisqu'il savait qu'on ne dormait pas, alors toute la nuit, je restait sur le bastingage à admirer les quelques banc de poissons ou de dauphins qui passaient par ci par là.

***

Quand le soleil osa enfin pointer le bout de son nez,  1 semaine de voyage plus tard, il ne restait qu'une heure avant le débarquement. Cela m'avait sembler rapide pour un voyage en bateau.

Depuis que j'avais quitté les USA, quelques chose dans ma poitrine me faisait souffrir, et la douleur s'était accentuée au fils des heures passées sur ce bateau, comme si je m'éloignai de quelques chose à laquelle j'étais rattachée... ou bien quelqu'un.

Je ne fis pas plus attention à ça, et me concentrai sur mon environnement.

Les gens commençaient à s'agiter dans le navire, la vie peu à peu reprenait le contrôle et animait le paquebot, qui, depuis la nuit, était devenu bien triste et silencieux.

J'écoutai attentivement les commandants de bords, grâce à mon ouïe surdéveloppé, et je savais que l'on allait commencer à apercevoir le petit bout de nez de Saint Petersbourg dans quelques instants.

Les parents s'approchaient du bastingage avec leur enfants, pour les porter et permettre à leur yeux jeunes et émerveillés d'admirer ce tableau, qui pour certains était leur destinations de vacances, ou bien pour d'autre leur pays natal.

Moi, j'étais simplement une spectatrice. Une ombre qui ressemblait de près ou de loin  à un humain mais qui n'interférait pas dans leurs vie, comme si quelqu'un m'en avait empêcher.

J'admirais une dernière fois les familles s'agitant tout près de moi, les doigts potelés et innocent des enfants pointant du doigt les terres de l'Est apparaissant sous leur yeux ébahit, en me disant que peut-être je n'aurais jamais le droit à ça, et détournai le regard, ne supportant pas plus la vue de ces gens heureux qui avaient, eux au moins, le pouvoir d'être maître de leur destin.

Les éclats de rires des bambins vinrent caresser mes oreilles et un minuscule sourire arriva à se poser sur mes lèvres.

Le vent glacé sifflaient à mes oreilles, et les rires cristallins des petits humains furent emportés dans le ciel, volant avec les oiseaux. Il était bientôt l'heure de descendre d'ici.

Je descendis au pont des véhicules quand on arriva enfin à terre, en prenant soin de bien fermer les pants de ma veste pour éviter ainsi au vent de s'infiltrer à l'intérieur. Je n'avais même pas froid, alors que les gens autour de moi était frigorifier et serrait leur êtres cher tout contre eux, tandis que des nuages de vapeur s'échappaient de leur bouche à chaque tentatives de réchauffer leurs pauvres mains.

Je remontai sur ma bécane sans plus d'observation, et je fus la première à sortir. 

Je devais trouver au plus vite un hôtel ou un appartement à louer, près de la Sibérie enfin, le plus près, donc je décidai de suivre l'autoroute, pour aller à Velikiy Novgorod, une petite ville près de la métropole.

J'y arrivai enfin au bout d'une heures de route sans arrêts quelconques. Aucunes chances que mon père, Andrea, ou même Seb me retrouve ici.

Quand j'y penses, c'est fou, il y a 1 mois, mon existence était tranquille, et là je suis en fuite ! Si on m'avait dit il y a un mois que tout ça allait arriver, j'aurais pris la personne pour un taré !

J'arrivai près de l'hôtel que mon GPS m'avait indiqué, et je fus surprise, parce que celui-ci était très jolie, et pas si cher.

Je réservai une chambre pour à peu près une semaine, et je décidai que quand je saurais quoi faire, j'irais faire un peu de shopping.

Jusque là, tout allait pour le mieux, mais quand j'entrai dans la chambre et eu déposer mes affaires, une faim étrange se réveilla en moi.

Merde, j'avais légèrement oubliée que j'étais un vampire, et que j'avais besoin de sang.

Il était 22h passé, donc il faisais nuit, alors je décidai, pour la première fois de ma vie, d'aller chasser.

Je sortis dehors, la faim au ventre me tiraillant les entrailles, et j'allai ou le sang coulait à flot, dans une boîte de nuit.

Quand je franchis la porte de la boîte après avoir fait la queue, je cherchai des gens à l'écart, mais il n'y en avait pas beaucoup malheureusement. Comment j'allais faire?

Je me dirigeai vers le bar, ou je commandai un Sex on The Beach, avec la double dose d'alcool, et une fille a côté de moi me lança :

- Peine de coeur ?

- Non.. pas vraiment, dis-je en prenant le vers dans ma main.

Elle était rousse, les cheveux relâchés, elle m'avait l'air petite, avec des yeux vert, un nez retroussé et de petite tâche de rousseur sur le haut des joues.

- Qu'est-ce que c'est alors pour qu'une jolie fille comme toi prenne un cocktail et demande deux fois plus d'alcool que dans la recette normale ?

- Hum, je fuis, on va dire. Des gens ne doivent pas me retrouver.

Elle eu l'air perplexe.

- Alors c'est toi sur l'affiche ?

- Pardon ? m'étonnai-je en pivotant vers elle, soudain stressée.

- Ben tu es bien un vampire ? dit-elle plus bas.

- Hum, oui une sang-pur mais, quelle affiche?

- Bon, et bien tous les vampires ont reçu une affiche du roi, avec une photo de toi, souriant a côté d'un jeune homme avec des cheveux brun, et qui dit que tu es recherchée parce que tu refuse d'épouser son petit fils et aussi parce que tu dois être protégée puisque tu es une sang pur.

Je me décomposai.

Merde, ce fumier voulait à tout prix me retrouver.

SANG PUR [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant