𝐅𝐈𝐑𝐒𝐓 𝐋𝐎𝐕𝐄 || M.Yg ||

C H A P I T R E 18

Nous étions tous les trois à table entrain de manger, Jimin et Yoongi étaient entrain de discuter de tout et de rien mais je ne pouvais pas prendre part à cette discussion.

J'en étais incapable, je sentais qu'au moindre mot sorti de ma bouche, je pouvais m'écrouler et pleurer.

Mais surtout, c'était la catastrophe dans mon cerveau, j'étais totalement perdue.

J'avais l'impression que ma folie d'il y a quelques années était de retour.

— Sorim ?

Je sursaute suite à l'entente de mon prénom.

Je relève la tête et mes yeux croisent ceux de Yoongi.

— Tu vas bien, enfin, tu as l'air totalement perdue. Continue Jimin.

J'hoche doucement de la tête pour dire que je vais bien et même s'ils n'ont pas l'air totalement convaincus, ils ne me posent pas plus de questions.

Le repas se poursuit dans un silence lourd, je sens leurs regards sur moi mais j'essaye de ne pas y porter attention.

— Tu vas nous dire ce qu'il t'arrive à la fin ? Intervient Yoongi d'un ton froid.

Je le regarde perdue.

— Hyung, laisse-la tranquille.

Yoongi détourna le regard l'air contrarié.

— Je...

Je fût interrompue par les vibrations incessantes de mon téléphone.

Je le saisi et me retenu de ne pas pleurer devant eux.

C'était tous des messages de lui.

De: Numéro inconnu

Réponds.

Réponds-moi je te dis !

Putain, je te jure que le jour où je te retrouve tu pourras dire adieu à ton stupide frère.

Mais réponds sale garce !

Bon sang, je vais te tuer.

Ton blaireau de frère aurait vraiment du te laisser te suicider.

Allez bébé, réponds.

Je veux te voir, ça fait longtemps maintenant, s'il te plaît. Oublie les messages d'avant, je regrettes.

Tu sais quoi, réponds pas, le jour où je te retrouve, n'espère même pas rester en vie sale p**e.

J'étais tellement sous le choc que je ne savais pas quoi faire à part fixer mon téléphone.

Comment j'ai put l'aimer ?

Comment j'ai put être aveugle à ce point ?

— Comment putain, comment ? Dis-je en lâchant mon portable pour diriger mes mains vers ma chevelure.

Les deux frères me regardent les yeux grands ouverts.

Les larmes coulent et je ne peux rien y faire cette fois-ci.