Chapitre 12 - Mensonges

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Une sonnerie m'oblige à ouvrir les yeux

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Une sonnerie m'oblige à ouvrir les yeux. Il me prend un petit moment avant de me souvenir d'où je suis. C'est quand je me tourne et vois Harry encore endormi à mes côtés que je me souviens de ma soirée particulière d'hier. Je me lève pour trouver mon sac à main qui traîne sur le sol afin de trouver mon téléphone portable enfoui à l'intérieur.

Le nom de ma meilleure amie s'affiche sur celui-ci. Donc, je dépose mon doigt sur l'écran pour lui répondre.

- Allô Violet, tu vas bien ? Je dis en chuchotant pour ne pas réveiller l'ancien militaire.

Je prends ma robe par terre et me rends dans la salle de bain, puis je ferme la porte derrière moi.

- Allô Bea, je suis en congés aujourd'hui et je voulais savoir si tu aimerais aller faire les boutiques pour ta robe de mariée ? Demande-t-elle.

Mon cœur manque un battement quand elle fait la référence à mon mariage. Je m'assois sur le sol froid de la salle de bain.

- Bea, tu es toujours là ? Ajoute-t-elle après un moment de silence.

- Oui, désolée. Je souffle. Il faut seulement que je te demande un truc... ou deux.

- Je t'écoute. Répond-elle.

Je me lève et essaie d'enfiler ma robe tout en tenant mon téléphone près de mon oreille droite.

- Peux-tu venir me chercher au "Radisson hotel philadelphia northeast" ? Je la questionne.

- Oui. Dit-elle en riant. Mais qu'est-ce tu fais là ?

- Je vais tout te raconter tantôt. Dis-je. Oh et, fais vite s'il te plaît.

Je mets fin à la conversation téléphonique et ouvre la porte doucement pour sortir de la salle de bain. J'essaie de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller Harry. Par contre, quand je lève les yeux, je le vois assis dans le lit en m'observant.

- Tu voulais te sauver sans que je ne le sache. Dit-il avec sa voix rauque matinale.

Je prends mon sac à main encore sur le sol et le regarde à nouveau.

- C'est ce que je voulais faire, oui. Je souffle. Je dois y aller.

Il se lève du lit et se tient face à moi seulement vêtu de son caleçon. Il attrape mon bras avant que je ne puisse quitter la chambre.

- Tu ne peux pas faire comme s'il ne s'était rien passé, Trice. S'exclame-t-il avec un soupçon de colère.

- Tu as raison, mais je vais tout faire pour l'oublier. Je réponds. Tu dois l'accepter, Harry, rien ne sera plus jamais comme avant.

Il lâche mon bras avant de reculer d'un pas.

- Tu ne le penses pas. Ajoute-t-il.

- Je dois y aller.

216 lettres [HS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant