Chapitre 28 - Le premier

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Pourquoi je me sens encore mal pour Loïc ? Pourquoi le voir souffrir me rend malade

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Pourquoi je me sens encore mal pour Loïc ? Pourquoi le voir souffrir me rend malade. L'amour est un art qui possède une multitude de secrets et je suis loin d'en avoir compris, ne serait-ce qu'une minuscule partie.

Mon instinct me force à me lever. Je me dirige vers son bureau et frappe trois petits coups sur la porte. Mon cœur bat tellement fort, mais cette sensation reste désagréable. Je n'attends pas très longtemps avant d'ouvrir la porte, même s'il ne me l'a pas autorisé.

- Tu veux que je te dise, Bea ? Me demande-t-il en rangeant ses documents. Je suis certain que tu étais heureuse d'apprendre que ta mère avait quelque chose à voir dans nos fiançailles. C'était l'occasion rêvée pour toi de me laisser tomber sans être pointé du doigt. Tu peux dire ce que tu veux, mais même si ça se serait passé autrement, tu serais tout de même retourné avec lui.

Ma salive est difficile à avaler, mais je sais que dans un sens il a raison.

- Loïc...

Il s'assit sur le coin de son bureau et croise les bras avant de me regarder.

- Non, ne fais pas ça, Bea. Souffle-t-il. J'ai assez souffert avec toute cette histoire et je veux passer à autre chose. Je quitte le cabinet dans deux semaines.

Je hoche la tête pour lui montrer que j'ai absorbé l'information et avance quelques pas dans sa direction. Mes mains tremblent encore sans arrêt et l'angoisse s'empare de moi.

- Arrête toi s'il te plaît. Lâche-t-il en mettant sa main devant lui.

Je m'arrête sèchement à environ un mètre de lui.

- Je voulais seulement te dire que je suis vraiment désolée, encore... Je souffle. J'ai compris avec le temps que tu n'es pas le seul à avoir participé au sabotage de ma mère et qu'il a fait plus fort que toi.

Il baisse sa main et plisse les yeux. Il ne semble pas énervé, mais plutôt inquiet.

- Je ne comprends pas, pourquoi portes-tu cette bague alors ? Me questionne-t-il, toujours avec ce regard qui veut tout dire.

- Il n'y a rien que je puisse faire, c'est mon premier amour. Je dis. Ce n'est pas de ta faute et je suis vraiment désolée de t'avoir fait autant de mal, mais c'est comme ça.

Je me tourne et sors de son bureau pour aller vers le mien. Un choc électrique parcourt ma cage thoracique quand mon regard croise ses yeux verts dans la salle d'attente. Je continu mon chemin vers ma chaise de travail avant de m'y asseoir. Mes yeux sont toujours rivés vers mon fiancé, qui lui, marche vers moi.

Un bruit fait résonner la pièce quand sa main claque le dessus de mon bureau. Mes yeux scrutent ses moindres gestes pendant qu'il retire sa main. Je vois un bout de papier apparaître.

- Qu'est-ce que c'est ? Je réussis à lui demander.

- Regarde et tu verras. Me répond-il dans un calme contrôlé.

216 lettres [HS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant