34. Marcel

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Nous nous sommes assoupis d'épuisement au bout d'un moment, mais trois heures plus tard, je suis bien éveillé.

Le cul de Margaux est resté appuyé contre ma queue toute la nuit et c'est à cause de mon érection douloureuse que je suis maintenant pleinement conscient, le corps en feu, mais les derniers neurones fonctionnels de mon cerveau me hurlant d'aller prendre une douche froide et de revenir me coucher ni vu ni connu. Pourtant, les grains de beauté sur son épaule, la courbe douce de sa taille, le tissu fin qui lui enrobe délicieusement la fesse, ses lèvres roses entrouvertes et son sein rond qui déborde de son soutien-gorge me donnent envie de la réveiller pour la déguster comme un putain de festin.

En désespoir de cause, j'appuie plus fort ma queue qui est prête à bondir de mon boxer contre ses fesses en gémissant dans ses cheveux. Elle soupire dans son sommeil, se tortille contre moi et ses doigts trouvent instinctivement les miens sur son ventre.

Je bande comme un âne.
Ça ne m'est pas arrivé de me réveiller avec une telle érection depuis mon adolescence.
Ça, aussi, c'est l'effet Margaux.

— Noah, murmure-t-elle lorsque je pose un baiser enfiévré dans son cou.

— Pardon... J'ai envie de toi.

J'inspire son odeur en essayant de réfléchir à quelque chose qui me ferait débander.
Mon ancien employeur, peut-être ? Ouais.

Ça devrait marcher, ça.

Mais dans un sommeil semi-conscient, elle tourne la tête par-dessus son épaule et aspire ma lèvre inférieure dans sa bouche. Je gémis alors malgré moi en l'embrassant passionnément pendant que son corps s'échauffe sous mes doigts. Nos langues s'emmêlent pendant qu'elle remue doucement des hanches pour frotter ses fesses contre mon érection. Une de mes mains saisit son sein à travers son soutif et l'autre lui fait pivoter la tête pour que je puisse lui dévorer les lèvres.

Elle gémit dans ma bouche lorsque je pince son téton. Impatient ce soir, je baisse son vêtement sur son ventre pour la toucher directement. Je roule son téton entre mes doigts jusqu'à ce qu'il durcisse comme une petite perle. Je les pétris un à un, lourds, ronds, doux, moelleux, assez gros pour remplir mes paumes, absolument divins. J'ai envie de me frotter entre eux.
J'ai envie de me frotter sur tout son putain de corps.

— J'adore tes seins.

— J'adore tes mains, chuchote-t-elle entre deux halètements.

— Devine où elles vont après ?

Son gloussement me rend encore plus dur, ce que je n'aurais jamais cru possible.

Dans un état second, je caresse ses flancs, son ventre, fais claquer l'élastique de son string sur ses hanches pour lui arracher un petit cri, pendant qu'elle caresse mes avant-bras, mes biceps, mes cheveux, tout ce qu'elle peut atteindre dans cette position. Son corps brûlant ondule de manière délicieuse contre ma queue, tellement que je pourrais éjaculer dans mon froc.

Je retrouve la petite française inconnue et brûlante qui m'a fait vivre l'une de mes meilleures nuits de baise à vie. Et elle est toute à moi, ici, dans ce lit.

Est-ce que ça paraît que ça fait beaucoup trop longtemps que je n'ai pas baisé ? Non, pas du tout.

Margaux m'arrête entre deux gémissements lorsque je suis sur le point de glisser mes doigts entre ses cuisses.

— Attends... je ne... me suis pas rasée...

— Ce n'est pas grave.

— Mais genre... vraiment pas rasée.

Sue Me - T1Where stories live. Discover now