36. Normal

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Le lendemain matin, je me réveille dans le lit de Margaux, entouré de son odeur et de sa chaleur. Elle s'est assoupie avec ses bras autour de ma taille, sa jambe par-dessus les miennes et sa joue contre mon omoplate. Je n'ai franchement pas envie de bouger, mais plus je me réveille et que mes neurones se reconnectent, plus je me rends compte qu'il y a quelqu'un d'autre avec nous dans l'appartement et que c'est assez important.

Je suis donc obligé de me détacher de la jambe et des bras de Margaux à regret, de l'embrasser sur le front en remontant la couverture sur son corps. Je referme la porte sur elle en me dirigeant vers la chambre d'amis. Il est sept heures et j'ai dit à Lauren que j'allais peut-être arriver en retard. Là, ce qui m'importe, c'est de savoir si Zoé va bien.

J'ouvre un peu la porte de sa chambre et y passe la tête.

Dans une profusion d'oreillers parce que Margaux en a fait une obsession, elle dort paisiblement sur le ventre. Elle dort depuis exactement douze heures, maintenant.

Rassuré, je la laisse se reposer et reviens sur mes pas.

Dans notre chambre, Margaux dort aussi. Alors je me glisse contre elle, la blottis contre moi alors qu'elle se tortille contre mon corps avec un petit soupir et je me rendors.

***

— Je te baiserais bien sur ce comptoir, mon chou, mais ma sœur dort à deux pas de nous.

J'appuie mon érection contre son cul et elle glousse.

— Tu sais que je n'en ai rien à faire ? minaude-t-elle en se cambrant exprès pour se frotter contre moi.

Je lui pince le téton à travers son t-shirt de pyjama et elle frissonne.

— Mais tu sais que Zoé est suffisamment traumatisée comme ça ? Elle m'a déjà vu cul nu sur un canapé chez moi avec une fille et c'était... la gênance absolue.

Margaux tourne la tête sur le côté pour s'emparer de mes lèvres et je lui rends son baiser jusqu'à ce qu'elle mollisse contre moi. Puis, je tâtonne pour fermer le four où elle était en train de faire dorer des toasts.
J'ai un déjeuner bien plus savoureux juste ici.

Je la retourne pour l'embrasser comme il faut pendant qu'elle enroule ses bras autour de mon cou et colle son ventre contre ma queue qui durcit à toute allure. En la saisissant par les fesses, je la soulève et l'assois sur son comptoir en granit. Elle écarte les cuisses, me mord les lèvres, se frotte contre moi et il ne m'en faut pas plus pour avoir envie de me perdre en elle jusqu'à satiété.

— Alors tu vas prendre ton chou sur le comptoir ? chuchote-t-elle lorsque je baisse prestement son short et sa culotte dans un même mouvement.

— Il faut dire que mon chou est exigeant.

Je lui tire les hanches jusqu'au bord du plan de travail et elle halète. Je me mets à genoux.

— Mais il est aussi délicieux, tu sais.

— J'imagine.

Sous ses yeux assombris de désir, je m'apprête à écarter ses lèvres roses et enflées du bout des doigts pour sucer son petit clitoris palpitant.

Lorsque nous entendons tous les deux des pas qui font craquer le plancher.

Et que nous nous figeons tous les deux.

Sue Me - T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant