➳ Chapitre 53 : Osons goûter les étoiles

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SURPRISE ! 

Voici mon petit cadeau pour le confinement , 

N'hésitez pas à écouter en même temps Friends d'Ed Sheeran dans la barre des médias . 

Allez , bonne lecture ! 

P E R S O N N A G E S

P E R S O N N A G E S

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 ❈ | S K Y L L E R

J'ai menti.

Et tu sais quoi, je m'en veux pour les non-dits, pour toutes ces fois où je n'ai fait que me taire. J'aurais aimé te dire tout c'que j'avais sur le cœur, tout ce que ma tête pensait. J'aurais aimé te dire que je te voyais autrement, j'aurais aimé t'avouer que je voulais de ce "nous" qu'on construisait, mais rien n'est sorti.

Je finis par terminer ma bière et jeter mon verre. Je ne sais pas pour toi, mais j'ai menti. Je mens toujours. Je me mens à chaque seconde, chaque minute, chaque jour, en me convaincant que tu n'es rien de plus qu'un ami pour moi. Oui, j'ai menti.

Et lorsque tes gestes miment les miens, je n'arrive plus à bouger alors que la réalité vient me frapper. Dis-moi Jonathan, est-ce que ça t'amuse de malmener mes sentiments ? Tu sais, je saurais pas te décrire comme c'est douloureux tout ce qu'il se passe dans ma tête. Comme tous ces putains de souvenirs me hantent et me déchirent le cœur. Je serais incapable de te décrire avec des mots la douleur qui m'envahit quand j'ai le malheur de penser à ce qu'on est devenu. Des connaissances ? Des inconnus ? Ou juste les vestiges d'une amitié qui ne tient plus qu'à un fil. J'ai encore du mal à croire que je suis la seule à pouvoir m'y accrocher.

Je t'en veux pas d'avoir perdu la mémoire, ni même de m'avoir oublié, je t'en veux juste de me faire croire des choses et de me poignarder à la fois. Pourquoi tu me fais croire que tu t'en rappelle ? Alors que tu me déchire tout entière avec tes mots. Oui... tes mots, tes regards, tes gestes qui blessent. Tu m'as bien montré que j'avais un cœur et qu'il pouvait faire mal, très mal, trop mal.

Alors pour une fois, arrête donc de jouer et laisse-moi mentir en paix.

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Cela fait plus d'une demi-heure que je marche sans but précis, pourtant je suis incapable de me calmer. J'ai l'impression de porter le poids du monde. Je dis pas que les astres se sont ligués contre moi, mais ils ont un sacré sens de l'humour.

Faudrait me voir là, tout de suite. Le mascara qui coule, les yeux qui piquent. Les béquilles luttant dans ce tas de sable. Quand je suis partie pour trouver un endroit calme sans grand monde, je ne pensais pas qu'il me fallait traverser tout le Sahara. Ni le bruit des vagues qui s'écrasent contre les roches ni l'odeur salée de la mer n'arrive à me calmer.

JUST BAD LIAR | SLOW UPDATEWhere stories live. Discover now