VII

1.4K 45 48
                                    

Je suis venue à l'hôtel, je ne voulais pas rester chez moi, même si j'ai des douleurs, il faut que je me mette à travailler, je ne suis presque pas venue travailler depuis le début. Je suis à la réception, je regarde ma côte, je ne me sens pas très bien, mais heureusement qu'il n'y a pas de sang. Stéphanie est venue me voir, elle m'a dit que j'aurais du rester chez moi, mais je tenais vraiment à venir travailler. Quelqu'un arrive, je lève ma tête et je vois monsieur Fasel, il a un sourire idiot sur son visage, j'espère qu'il ne va pas m'embêter. Je vais le voir et on se salue.

« - Je ne pensais pas vous revoir après hier.

- Je me sentais bien, donc je suis venue.

- Vous vouliez surtout me voir, c'est ça ? Je ris en secouant ma tête. Vous n'avez pas peur après ce qui s'est passé hier ?

- Non.

- J'aime les femmes fortes.

- Vous aimez les femmes en général, monsieur Fasel.

- Vous en savez tellement sur moi. J'aimerai en savoir autant sur vous. Ça vous dit de nous réserver une table pour ce soir ?

- Monsieur Fasel, j'ai... »

J'arrête de parler quand je vois Mero venir avec une fille à son bras, j'ai une boule au ventre qui apparaît, mais surtout, mon cœur commence à battre très vite. Je ne comprends pas, pourtant, il était très proche de moi, et là, il se ramène avec une autre fille. En fait, il n'est pas qu'un criminel, c'est un gros salaud aussi. Je retourne mon attention vers monsieur Fasel qui attend que je parle.

« - C'est d'accord, mais je veux que ce soit amical.

- Une minute, vous acceptez vraiment ?

- Je peux changer d'avis.

- Oh non, c'est un plaisir pour moi.

- C'est amical, monsieur Fasel.

- Oui oui, bien évidemment. Ce soir, à 20 heure, c'est bon ?

- Oui. Il allait partir mais je l'interpelle. Amical, monsieur Fasel.

- Très grande amitié ! »

Je rigole et il s'en va. Il est fou. C'est peut-être une mauvaise idée d'aller dîner avec lui, mais je tenais juste à y aller. Quelqu'un arrive à la réception, en levant ma tête, je vois Sami et je suis choquée en le voyant, lui il a un grand sourire. J'allais partir vers lui, mais en voyant mes collègues, je renonce avec dégoût.

« - Samo, je ne peux même pas venir te voir.

- Ne t'inquiètes pas. Ça va ?

- Oui, et toi ? Il hoche la tête. Ça fait tellement longtemps.

- Oui, carrément. Tu... Tu t'es fait une teinture, non ? On rigole tous les deux.

- Allez, dis-le.

- Putain mais qu'est-ce que tu as changé. Mero nous rejoint, il me regarde d'un air contrarié.

- Qu'est-ce que tu disais à l'autre là ? Me demande sèchement Mero alors que j'arque un sourcil.

- Ça ne te regarde pas.

- Maria, ne commence pas à m'énerver. Je t'ai déjà dit que je ne voulais pas que tu parles à ce sale type.

- Par contre j'ai le droit de te parler. Samo me regarde bouche-bée.

- Ça, ça n'a pas changé. Tu tires à balle réelle là. Dit Samo.

- Qu'est-ce que vous vous êtes dit ?

- Est-ce que je te demande ce que tu as dit à ta nouvelle chérie ? Non.

CriminelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant