| CHAPITRE 1 |

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Hello les chatons, aujourd'hui, il y a aura 2 chapitres

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Hello les chatons, aujourd'hui, il y a aura 2 chapitres. Merci à vous pour le bel accueil que vous faites à AMETLR 🖤 J'espère que vous ne serez pas déçus 🖤 Ce premier chapitre est assez calme, mais il fallait que je plante le "décor" avant de démarrer l'histoire, en revanche, le second chapitre ainsi que les suivants sont plus "mouvementés" (enfin, je crois) XD Je vous laisse découvrir cela de vous même 🖤

Les pieds sur la terre ferme, je quitte l'aéroport d'Honolulu afin de grimper dans un taxi et me rendre jusqu'à la maison de ma grand-mère. Elle vit dans une petite ville située sur le bord de la côte : Waimanalo. J'ai si hâte de voir Mamita que je n'ai pas eu le plaisir de me prendre dans mes bras depuis Noël dernier, soit sept mois déjà. Concernant la demeure familiale, je n'ai pas eu la chance d'y être depuis des années. Je me demande si elle a beaucoup changé depuis. La fois précédente, nos retrouvailles étaient loin d'être réjouissantes, joyeuses. Elles étaient placées sous le signe de la désolation, du chagrin et du deuil. Mon grand-père, cet homme valeureux qui m'avait servi d'exemple masculin pratiquement toute ma vie venait de mourir à seulement 62 ans, après des mois d'agonie suite à un cancer du pancréas.

Son décès fut déchirant, c'est vrai, mais surtout une délivrance pour Mamita qui ne supportait plus de voir souffrir celui qu'elle aimait depuis plus de quarante ans. Ils ont toujours été mon modèle, unis face à l'adversité. Malheureusement, je ne pense pas avoir hérité du gène de la gagne et maman non plus. Ni elle ni moi n'avons eu pour l'heure la chance de croiser LA personne de notre vie, fidèle et nous aimant au-delà de tout. Du moins, c'est ainsi que je vois les choses puisqu'elle s'est retrouvée larguée du jour au lendemain par mon paternel tandis que je n'avais pas 3 ans et je ne l'ai jamais revu. Et je crois qu'il n'a pas eu l'occasion de me manquer. J'ai été une enfant choyée par sa mère, ses grands-parents et cela m'a toujours suffi.

Quant à moi, je préfère m'abstenir de tout commentaire. Mon parcours dans cette vie ne fait que débuter – enfin, je l'espère, on n'est jamais à l'abri d'accident mortel, de la maladie – donc je ne vais pas me morfondre sur mon passif sentimental pas très glorieux. J'ai toujours été optimiste et je ne compte pas changer ce trait de ma personnalité.

Qu'est-ce qui m'a poussé à venir vivre ici et laisser ma mère, alors qu'à présent plus de cinq heures de vol me séparent d'elle ? Je dirais ce besoin de recommencer, de tourner la page sur les erreurs que j'ai pu commettre, celles dont j'ai été la proie. Oui, je pense qu'on peut résumer cela ainsi. Puis, honnêtement, prendre le large fait du bien parfois, et je ne prétends pas que j'emménagerai définitivement à Hawaï. Dans la vie, beaucoup de choses sont éphémères, évoluent. Mais je sais que vivre avec Mamita me sera bénéfique et à elle également, c'est tout ce qu'il me faut en ce moment. Plus de légèreté, moins de prise de tête, aller de l'avant quoi qu'il arrive. Oui, c'est mon nouveau dada depuis quelques semaines ! Je ne dis pas que ce sera facile, mais si je ne tente pas, alors je ne pourrais pas le savoir.

Aime-moi... (et tu le regretteras). © [ÉDITÉ]Where stories live. Discover now