| CHAPITRE 9 |

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Je vous souhaite un très joyeux Noël 🎄🖤🥰_________________________________

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Je vous souhaite un très joyeux Noël 🎄🖤🥰
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Je suis à peine dehors que j'entends des pas se précipiter derrière moi, méfiante, je me tourne à la volée et mon front se plisse davantage en constatant que Damon s'est pointé. Je sais qu'il était présent, parce que je l'ai remarqué aussitôt que j'ai posé les pieds dans ce club. Cependant, j'ai préféré l'ignorer. Je n'aurais pas dû venir.

Il est vêtu d'un jean sombre. Un débardeur noir moule son torse, laissant entrevoir un énorme tatouage partant de son épaule pour couler le long de son bras et finir sur le dos de sa main. La rue n'est pas très bien éclairée, je ne discerne pas à la perfection l'encre sur sa peau et ne m'en soucie guère. Des mèches retombent sur son front tandis qu'il me fixe avec curiosité.

— Ça va ? me demande-t-il, semblant véritablement intéressé par la réponse à cette question que je pourrais bien lui apporter.

— Pas vraiment. Je crois que je suis maudite aujourd'hui, soupiré-je. Non seulement je te croise deux fois dans la même journée, mais un autre mec me cherche des poux dans la tête. Vous êtes tous en chaleur, ma parole ! Je sais que c'est l'été, mais quand même... j'aimerais qu'on s'adresse à moi en y mettant les formes, parce que c'est gonflant à la fin, râlé-je.

— T'es en train de me comparer à un chien, là ? se marre-t-il.

— Peut-être bien, assumé-je, en redressant le menton. Mais ça ne change pas ce qui est, pas vrai ? Ose me dire droit dans les yeux que ton objectif n'est pas de me baiser et je réviserai peut-être mon opinion sur ta personne.

Autant appeler un chat, un chat et un chien, un chien...

Je ne suis pas stupide, je sais additionner deux et deux. Je ne suis pas aussi naïve que j'en ai l'air, même si Alex se plaisait à le penser. Il n'y a qu'à voir ses provocations perpétuelles depuis mon arrivée dans cette ville, sa façon de me regarder. Je n'ai peut-être pas l'habitude d'être dévisagée de la sorte par un mec, je ne suis cependant pas née de la dernière pluie.

— Oh, mais je n'ai pas juste envie de te baiser, Ella, insiste-t-il sur le terme « juste », d'une voix hypnotique, tout en plongeant ses prunelles sombres dans les miennes.

Et c'est reparti !

Je me donne des claques mentales en captant que ses propos glissent délicieusement au creux de mon âme, comme une allocution de gourou, allumant un feu ardent dans ma poitrine et mes entrailles. J'ai beau détester ce que cela sous-entend, mon corps, lui, apprécie chacun de ses mots.

Foutues hormones ! Foutue saison de gens en chaleur, oui !

Ce sont des conneries ! Je ne suis pas en manque ! Pas du tout !

— Ah, non ? couiné-je presque, tant je suis troublée par les sensations qu'il provoque en moi, pendant que mon dos percute le mur de briques, proche de la porte d'entrée du club sous la pancarte avec le nom de ce dernier, indissociable parce qu'elle est broyée.

Aime-moi... (et tu le regretteras). © [ÉDITÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant