| CHAPITRE 2 |

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La lumière émanant à travers les rideaux du mobil-home s'écrase sur ma joue et chauffe cette dernière

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La lumière émanant à travers les rideaux du mobil-home s'écrase sur ma joue et chauffe cette dernière. Mes paupières s'ouvrent difficilement tandis que je grimace à cause de la chaleur qui m'emmerde. Un rayon de soleil se réverbère jusqu'à moi alors que je tente de me redresser du matelas – mais un corps nu m'en empêche – m'aveuglant à moitié. Je grogne en repoussant la nana qui se croit chez elle. Pourtant, il m'a semblé avoir été clair avec elle hier soir, on baise, puis elle se casse, rien de compliquer à comprendre. Il ne faut pas être Einstein pour cela, non ?

Son corps roule et manque de se cracher sur le sol, ce qui la réveille sur le champ. Elle se rattrape à la table de nuit en braillant :

— Damon ! Tu pourrais faire preuve de plus de douceur.

Ses propos me passent par-dessus la tête. Enfin libéré du pot de colle, je sors de la chambre et me barre à la douche. J'en ai bien besoin après cette soirée, je pue la transe.

Je dois me dépêcher ou je vais être en retard pour conduire Daria au centre-commercial. Je lui ai juré qu'on irait acheter ce dont elle a la nécessité pour l'anniversaire de l'une de ses copines, j'ai donc plutôt intérêt à ne pas manquer à ma parole. Je tiens toujours mes promesses, même si ça met parfois du temps à se concrétiser.

L'eau tiède ruissèle sur ma peau nue et je savoure son contact agréable, m'aidant à me remettre de ma nuit de folie. Ouais, on peut dire ça ! Je n'ai même pas d'excuses, juste un besoin primaire à assouvir, une frustration siégeant aux creux de mes reins. Une fois propre, je me sèche et m'habille en quatrième vitesse. Je n'ai pas envie que Daria reste plus longtemps avec Ashley.

Lorsque je vais dans mon semblant de cuisine pour ingurgiter un café noir, et que je rebrousse chemin jusqu'à mon canapé, je constate que la rouquine qui était dans mon lit plus tôt l'a investi. Elle est avachie dessus, les cuisses écartées et toujours à poil.

Dans le genre pot de colle, elle est carrément du style Superglue celle-là !

Elle me laisse une vue absolue sur ses lèvres luisantes et rosées. J'suis certain qu'avec une loupe, je réussirais à inspecter les lieux avec autre chose que ma queue. Cette meuf est une vraie chaudière et je n'ai pas de mal à saisir ses intentions matinales. La découvrir ainsi m'en donne un large aperçu, ça ne m'émoustille pas du tout. Non, ça m'agace en réalité. Elle était déjà plutôt gonflante hier soir.

Ses jambes retombent sur ma table basse et je serre la mâchoire. Je déteste qu'on foute ses pieds dessus, c'est l'endroit où je mange, bordel ! Je m'approche tandis que je lis un éclair d'excitation dans ses yeux bruns. Ses ardeurs vont rapidement être refroidies, c'est moi qui vous le dis !

J'agrippe l'une de ses chevilles et lui fais faire un quart de tour sur elle-même, la retourne, exposant son postérieur à ma vue. Ma main claque sur ce dernier pendant que mes insultes fusent aussi vite :

Aime-moi... (et tu le regretteras). © [ÉDITÉ]Where stories live. Discover now