Chapitre 108

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« On se rend compte des choses trop tard »


AIDEN


Je me réveille difficilement, hier je suis rentré aux alentours de 23h30 et après plusieurs heures d'avion, je peux vous dire que c'est épuisant.

Je me redresse et m'étire. Il y a du bruit en bas alors je pense que tout le monde est réveillé.

Après avoir émergé plusieurs minutes, je me lève, enfile un teeshirt et sors de ma chambre pour descendre rejoindre le reste de la famille.

Je ne me suis pas trompé, Aline, ma mère et mon père sont ensemble dans le salon, face à la télévision.

— Oh ! mon chéri ! S'exclame ma mère en se levant vers moi.

Elle me prend directement dans ses bras. Je souris.

— Tu m'as manqué, il faut que tu me racontes comment se sont passés les tests, dit-elle.

— Je veux savoir aussi, affirme mon père derrière elle.

Il me donne un léger coup affectueux dans l'épaule.

— J'ai faim, je mange et je vous raconte tout, répondis-je.

— Tu ne sais pas faire deux choses en même temps ? Tu peux très bien nous raconter et manger, intervient Aline avec son fidèle air grognon.

Je lève les yeux au ciel.

— Bonjour Aline bien dormi ? Moi super ! Comment s'est passé le vol ? Oh bah c'était super fatiguant mais je me suis bien reposé ! Dis-je en me dirigeant vers la cuisine.

— Quand t'auras fini ton monologue tu m'expliqueras comment ça s'est passé, ça m'intéresse quand même, réplique-t-elle.

Un léger sourire en coin prend place sur mon visage. Bien sûr que ça l'intéresse. D'ailleurs, contrairement à ce qu'elle a dit, ce n'est pas moi qui vais la voir mais est elle qui nous rejoint dans la cuisine pendant que j'explique comment ce sont dérouler les tests de l'équipe des Giants.

— C'est génial ! D'après ce que tu nous dis, il n'y a pas de raison pour que tu ne sois pas intégré à l'équipe, s'exclame mon père.

— C'est vrai mais je préfère ne pas trop y penser pour le moment, répondis-je.

— Je suis fière de toi mon chéri, me sourit ma mère.

— Merci maman, souriais-je à mon tour.

Je croque un bout de mon cookie puis pose mon regard vers ma sœur qui hoche la tête en souriant. Elle est fière de moi mais bien sûr, elle ne me le dira pas. C'est notre façon à nous de communiquer.

Je finis de déjeuner puis sort de la cuisine. Derrière moi Aline me suit.

— Tu veux quoi espèce de census, riais-je.

— Juste te demander si tu peux rendre le pull que j'ai pris à Emma quand tu iras la voir tout à l'heure, dit-elle en souriant.

MalchanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant