chapitre 43

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Hey avant que vous commenciez à lire le chapitre, je tiens à vous informer que je vais reprendre l'écriture de ce livre parce que celle qui l'écrivait a décidé de l'arrêter par manque d'idées alors je verrai si je choisis quelqu'un d'autre pour le finir mais pour l'instant je m'y mets (ah et si jamais y'a des intéressés n'hésitez pas à m'envoyer un message privée :)

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Ce matin je retourne à la fac et je suis très stressée parce qu'étant donné que je n'y suis pas allée de toute la semaine, je n'ai pas encore eu l'occasion de voir Stevan depuis qu'il m'a dit de descendre de sa voiture après la fête où j'ai découvert que Jason me trompait. Enfin bref. Mentalement, je suis au plus bas, mais je vais essayer de faire bonne figure pour mes amis. Je n'ai qu'une semaine à tenir avant les vacances de Noël, je peux y arriver. Aaron m'accompagne jusqu'à la fac et me dépose devant, où je retrouve Mel, Jules et Nick. Mel me sert dans ses bras et me dit qu'elle est là si j'ai besoin de parler. Je la remercie et on entre dans le bâtiment. J'ai encore envie de pleurer, mais je dois essayer de me retenir.

Quand ça sonne, je vais en cours et malheureusement, c'est à côté de Stevan. Bon, je vais essayer de l'ignorer pendant toute l'heure. En arrivant dans la salle, je m'installe à côté de lui et l'ignore un maximum.

Ça marche plutôt bien sauf que quand il prend la parole vers le milieu du cours, ça devient plus compliqué.

- Pourquoi t'étais pas là de la semaine ? demande-t-il.

Ma mère est morte. C'est pour ça que je n'étais pas là. Rien qu'à y repenser, j'ai envi de me mettre à pleurer. Allez Aisha, sois forte.

- Je t'ai posé une question.

- C'est pas le moment Stevan.

- Mais tu me soule putain ! Pourquoi c'est pas le moment ? Juste parce que je t'ai fait descendre de ma voiture ? Tu t'es attrapée un rhume ?! Franchement arrête sérieux !

Ne supportant pas de l'entendre me rabaisser comme ça, je me lève et quitte la salle, allant me réfugier dans les toilettes. Une fois dans celle-ci, je me laisse glisser contre un des murs et mers ma tête dans mes mains et me remets à pleurer. J'en ai marre. Marre de ces disputes constantes avec lui alors que je n'ai jamais cherché à être mechante envers lui. La porte s'ouvre à la volée sur un Stevan soucieux.

- Qu'est-ce qu'il se passe Aisha ? Pourquoi tu pleures ? C'est à cause de moi.

Je relève la tête, lui fais signe que non et la remets dans mes mains. Cette douleur est insupportable. Et là, il fait quelque chose que je n'attendais vraiment pas de lui. Il s'assoit à côté de moi, prend ma tête et la pose sur son torse.

- C'est toujours mieux de pleurer sur quelqu'un, dit-il.

J'échappe un rire entre tous mes sanglots et il sourit avant de me caresser les cheveux. C'est un geste étrangement doux venant de sa part, mais je ne me plains pas, au contraire.

- Tu n'es pas obligée de me dire ce qui ne va pas, dit-il. Excuse-moi pour tout à l'heure.

En faite, j'ai envie de lui dire. En parler me fera du bien.

- Ma... ma mère est m... morte, j'articule péniblement.

Sa bouche forme un « O » de surprise.

- Merde Aisha je suis désolé si j'avais su j'aurai fermé ma putain de gueule.

- Tu pouvais pas savoir, je dis en m'appuyant un peu plus contre lui.

Je suis épuisée et surtout fatiguée et je ne sais pas si c'est le fait de lui avoir parlé ou d'être contre lui, mais le sommeil, que j'ai beaucoup de mal à trouvé depuis la mort de ma mère, vient tout seul et je m'endors sur Stevan.

*****

Quand je me réveille, je me demande où je suis et puis réalise que je suis allongée sur un matelas de l'infirmerie, Stevan assoupi sur une chaise pas loin de moi. Je le secoue avec ma main pour qu'il se réveille, ce qu'il fait.

- Bien dormi ? demande-t-il.

Je hoche la tête. Je me sens un peu reposée pour la première fois depuis la semaine qui vient de passer.

- Je t'ai porté jusqu'ici, dit-il. J'ai eu le droit à un regard noir d'Ashley, évidemment qui pense que j'aurai dû te « laisser tomber par terre parce que tu ne mérites pas mieux ».

Je souris. Cette garce est un vrai mystère.

- J'ai dormi longtemps.

- Cinq heures.

Je me redresse d'un coup.

- Cinq heures ? Et les cours ?? Je...

- Oh, calme-toi. Y'a pas de souci avec ça, nos profs comprennent et puis tu viens de manquer une semaine alors t'es pas à quatre ou cinq cours près...

Je grogne et me rallonge sur le matelas.

- T'es resté avec moi tout le temps ? je demande, intriguée.

Il hoche la tête.

- On ne m'a pas demandé de partir alors j'en ai profité pour sécher.

Je lui frappe l'épaule.

- Oh et pour être avec toi évidement, ajoute-t-il.

J'aime bien cette complicité qu'on a tous les deux. C'est ce Stevan la qui me plaît. Je descends du lit et il m'accompagne en dehors de l'infirmerie. Dans les couloirs, les gens nous dévisagent.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? je demande, intriguée.

- Les nouvelles vont vites. Tout le monde est au courant pour... ta mère.

- Et ils pensent que me dévisager comme ça va m'aider ? Quelle bande de con.

Il rit devant mon insulte et me laisse avec Mélanie, Jules et Nick.

- Alors, ça va mieux entre vous ? demande Jules.

J'acquiesce. Pour l'instant le tonnerre ne gronde pas.

- C'est peut-être un peu déplacé... commence Mel, mais tu sais, les vacances de Noël commencent dans une semaine et on a prévu de se faire un truc, tu viendras avec nous ?

- Ca sera où ? je demande.

- Dans un chalet à quelques heures d'ici.

- Ça me va, ça pourra m'aider à me changer les idées mais... ça vous dérangerait que mon frère viennent ? On vient de perdre notre mère alors la moindre des choses est de ne pas le laisser seul.

- Oui bien sûr invite-le, dit Nick.

Me dire que je suis libre d'aller où je veux car il n'y a plus personne pour me dire non me fait mal au cœur, mais je pense que ce voyage avec mes amis me fera du bien. J'envoie un message à mon frère pour lui en parler et il accepte, me disant au passage qu'il emmènera deux potes à lui. Heureusement, d'après Mel, le chalet sera assez grand. On se rejoindra là-bas. Ça m'énerve de ne pas pouvoir conduire mais c'est mérité, j'ai tué une fille avec une voiture lors d'une fête alors je ne mérite pas mieux. Durant le reste de la journée, plusieurs personnes viennent m'exprimer leur condoléances, dont Gab, Brick et Steve. Cette journée a été dur mais j'ai pu la surmonter, alors je suis plutôt fière de moi. Plus que quatre jours avant les vacances.

he found meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant