Chapitre 1 :

35.7K 1.3K 236
                                    

Elle était sur un banc bleu, dans une cour. Elle avait la tête dans son livre. J'allais m'asseoir à ses côtés, lui touchais l'épaule et elle tourna la tête dans ma direction. Elle était magnifique, d'une beauté éblouissante. Elle avait les yeux marrons et les cheveux lisses et roux. Une visage fin et doux. Une voix douce et suave. Elle me sourit d'un sourire franc.

- Bonjour Steven.
- Bonjour, Amalia.

Je me réveillais en sursaut dans ma chambre. Ce rêve... C'était le jour où j'ai eu le courage d'aller parler à Amalia, ma meilleure amie. Elle était souvent seule et j'étais triste de la voir comme ça donc j'avais décidé de l'introduire dans mon groupe d'amis et ça avait fonctionner, c'était devenu ma meilleure amie. La personne à qui je pouvais me confier sans douter une seule seconde que ce soit une bonne idée ou non.

Dans quelques minutes, je devrais me lever et me préparer pour aller au lycée. Mon portable vibra, un message d'Amalia.

« Je t'attend devant chez toi, magne ! PS : Je t'aime !♥»

Déjà ? Ah oui ! Je devais l'accompagner à une université avant d'aller au lycée. On devait aller chercher son dossier pour l'inscrire.

Je me levais d'un coup sec, m'habillais avec les affaires que j'avais posé la veille sur mon meuble gris argenté et partis à la cuisine. J'enfournais un morceau de cake au chocolat et sortis dans la rue en courant. Amalia était juste en bas de l'immeuble à m'attendre, ses cheveux attachés en une légère couette et habillée élégamment.

- Je n'y croyais plus ! On aurait déjà dû être parti !
- Excuse-moi, j'avais oublier ton rendez-vous ! J'ai quand même le droit à un petit bisou ? lui répondis-je.

Je lui tendis ma joue, elle sourit et déposa ses lèvres dessus. Nous rigolions et partions à pieds. Nous parlions de tout et de rien quand nous arrivâmes à l'université. Amalia partit en direction de l'accueil et je reçus un message d'Arthur me demandant où j'étais. Je lui répondis et Amalia sortit à ce moment là, grand sourire aux lèvres. Elle me tendit son dossier, très fière d'elle, le rangea dans son sac et nous partîmes en direction du lycée.

Arrivés à celui-ci, Arthur nous attendait devant le grand portail blanc. Dès qu'il nous vit, il s'approcha et fit un câlin à Amalia et me donna un tape amical dans le dos. Puis la sonnerie retentit et nous partions en cours. Première heure, science. Déprime. Arthur rigolait car il savait que je détestais cette matière et Amalia était heureuse qu'elle adorait cette matière mais se moqua gentiment de moi, comme à son habitude. Ils s'installèrent devant, sur la même rangée, et je m'installais derrière eux. Ils se retournaient pour me parler quand on pratiquait des expériences mais cela était rare.

Puis la porte s'ouvrit d'un coup. Et il entra...

Connor était encore et toujours en retard. Mais toujours aussi avec son visage de solitaire qui ne laissait passer aucune émotions. Ses cheveux bleu foncé, ses yeux d'un mélange de marron et de rouge, sa grande taille. Il était, physiquement, spécial. Et sa gentillesse. Son honorable gentillesse

- Où étiez-vous ? hurla le professeur de science.
- Chez ta femme.

Connor cherchait des yeux une place dans la classe, et la trouva à côté de moi, sur la table voisine à la mienne. Il s'avança et déposa ses affaires sur le bureau comme si de rien n'était. Amalia et Arthur se tournèrent et me lancèrent un regard empli de courage. Je ne stressais pas mais de savoir qu'un homme capable de vous tuer se trouvait actuellement à côté de vous n'était pas sans vous donnez la frousse. Le professeur, M. Breuil, l'attrapa par le col et le souleva légèrement, mais étant donné qu'il n'avait pas énormément de force, Connor touchait toujours le sol même si cela était du bout des pieds.

-Ne t'avise plus de dire des choses comme ça, pauvre imbécile, tu as déjà assez dit de conneries et j'en ai plus que marre de toi, grogna-t-il.
- Vous ne me faîtes toujours pas peur Paul, arrêtez de faire celui qui est fort alors que tout le monde c'est qu'ici, c'est moi qui dicte les lois. Lâchez moi maintenant, sourit-il sarcastiquement.

Alors, c'est oui ? ✯Where stories live. Discover now