Chapitre 21 :

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-Dis, c'est pas que je n'aime pas ton sourire, mais tu m'expliques ce qui t'arrive ? rigola-t-il doucement en me regardant dans les yeux.
-Je suis juste content.

Je continuais de lui sourire bêtement, son rire était tellement beau. Il me regardait avec une lueur d'incompréhension complète après avoir stopper net son rire envoûtant.

-Pourquoi ?
-Parce que tu me parles enfin un peu de toi, me confiais-je timidement.

Il me sourit alors doucement et ses yeux se mirent à briller. Il avait compris que c'était important pour moi. Il le savait, j'avais besoin de retrouver notre amitié et je voulais qu'il le voit.

-Je suis content aussi alors, dit-il en me faisant un clin d'œil. Ça te dit, ce soir, on se regarde un film ?
-Oui, lequel ?

Je m'étais levé et remplissais le lave-vaisselle, qui était en hauteur sois dit en passant. Connor se mit juste derrière et m'attrapa les hanches, me retourna et me glissa ses mains dans mon dos. Un frisson parcourut mon corps et je souris, envieux de ses baisers. Ses lèvres me paraissaient de plus en plus appétissant au fur et à mesure du temps qu'on passait ensemble, je rêvais de l'embrasser, j'en avais envie. Mais je n'avais pas le courage.

-Comme tu as envie, me répondit-il en me sortant de mes pensées et je secouais la tête.
-Un film d'horreur ? lui répliquai-je mesquinement.
-Si c'est ce que tu veux...

Sa voix tremblait un tout petit peu, je savais qu'il n'aimait pas ça, mais il acceptait, pour moi. Et ça me fit chaud au coeur. Il se pencha et déposa un léger baiser sur ma joue gauche. Je ne le repoussais pas et mis mes mains sur son torse. Je les remontais jusqu'à son cou et les joignis à l'arrière de celui-ci. Il arrêta son baiser et mit sa tête face à la mienne. Son regard brillait de mille feux et les miens faisaient de même. Je n'avais qu'une envie, l'embrasser, je le désirais tellement. Il le comprit mais secoua la tête pour me signifiait qu'il n'était pas d'accord. Je n'insistais pas et déposais mes lèvres dans son cou et lui fis un suçon. Ses mains se resserrèrent dans mon dos, il me serra un peu plus fort contre lui et se mordit les lèvres. J'étais assez fier de l'effet que je lui faisais. Après dix minutes, je m'arrêtais et il reprit son souffle lentement. Le suçon était énorme et je souriais. Je mis mon visage face à lui, mon corps était bouillant contre le sien. Il me sourit comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Mais je ne savais pas ce qu'il exprimait. Mais ne voulant pas brisé ce moment, je ne lui demandais pas. Il posa ses lèvres sur mon front et je fermais les yeux à ce doux contact. Il me prit la main et m'amena au salon. Je m'assis dans le canapé et il mit un film au hasard : « Hostel ». Je souris, ce film était vraiment gore. Et je me doutais que Connor n'allait pas l'apprécier.

Le film démarra et le début était assez pervers. Connor rigolait en voyant ma gêne et je lui tirais la langue. Néanmoins, petit à petit dans le film, le joyeux visage de Connor se dégrada lentement. Il hurla soudainement et je me tournais vivement vers lui. Il était terrorisé. Je souris gentiment et passais mon bras autour de sa taille. Je lui fis poser sa tête sur mes jambes et lui caressais les cheveux calmement et il finit par reprendre ses esprits et respirait plus calmement. Tout au long du film, ma main s'amusait avec ses cheveux et il avait légèrement moins peur. Le contact de nos corps nous permettait d'être plus serein mais il sursautait toujours et à chaque fois, je caressais sa nuque.

Le film fini, il se redressa. Je me levais, fermais la porte du salon étant donné qu'il me l'avait demandé car il avait assez peur. Il mit ensuite « Hostel 2 » et nous nous rassîmes dans le canapé-lit, au fond, dos au mur comme avant. Il eut un peu moins peur mais s'accrochait toujours à moi. Je finis par passé mon bras autour de sa taille à nouveau et le serrais fort contre moi ayant besoin de ce contact, il cala sa tête sur mon épaule et me glissa un léger remerciement qui me fit sourire. Son souffle finissait par de légères saccades sur ma peau et une chaleur m'envahit. Nous passâmes le film dans cette position. Et ça ne dérangea personne, nous étions bien.

Alors, c'est oui ? ✯Où les histoires vivent. Découvrez maintenant