Alors, c'est oui ? ✯

Chapitre 22 :

Quand on arriva a quelques minutes de la fin du film, Connor releva la tête et déposa un léger baiser sur ma joue qui me procura des milliers de frissons. Je rougis et il étouffa un léger rire. Je ne réussis pas à réprimer mon sourire. Connor se concentra à nouveau sur le film, ses yeux brillaient comme si il découvrait une nouvelle chose comme un enfant. Ses lèvres étaient entre-ouvertes et une puissante force voulut que je les embrassais. Je tentais de me calmer mais mon cœur s'accélérait de plus en plus. Le film se termina et Connor se leva. Il mit alors « Hostel 3 » et je regardais mon portable. Il indiquait qu'il était déjà deux heures du matin. Je soupirais, et Connor se réinstalla à côté de moi.

-Pourquoi tu soupires ? demanda-t-il en me lançant un regard inquiet.
-Il est déjà deux heures et je suis légèrement fatigué.
-Tu veux te coucher ?
-Non, je vais rester éveillé. Mais si je m'endors, tu me laisses dormir ici.
-Ça, c'est avec plaisir, me sourit-il.
-Par contre, arrête de m'agripper le bras aussi fort. Ça fait mal.
-J'ai juste peur ! Mais oui, je ferais plus attention.

Il me sourit et se mit contre moi. J'étais toujours dos au mur, il cala sa tête sur mon torse et s'allongea légèrement. Je trouvai ça bizarre car normalement, j'étais le « faible » donc celui qui devrais s'appuyer sur l'autre et Connor devrait être à ma place mais ce n'était pas la cas. Cela renforçait le fait que Connor était vraiment quelqu'un de sensible et qu'il voulait être protéger. Mon bras passa dans son dos et sa main se posa sur ma cuisse. J'avais extrêmement chaud, je me redressais sous son regard attentif et m'enlevais le haut. On se remit dans notre position initial. Mais cette fois, sa main caressait légèrement mon ventre et il y déposa un baiser. Puis sa langue fit quelques retours sur mon ventre et au niveau de mon nombril. Je me mordis fortement la lèvre inférieur pour ne pas laisser échapper un gémissement. Connor me lança un sourire narquois et s'arrêta, il se remit dans sa position initial. Mon corps eut du mal à se remettre de cette sensation. Mais il se calma progressivement. Le film démarra alors. Il était vraiment pire que les deux précédents et je vis que Connor stressait de plus en plus. Je lui pris la main et la serrais dans la mienne. Il se décontracta instantanément et recala sa tête sur mon torse. Il s'endormit quelques secondes après et je m'en rendis compte car son souffle était régulier alors qu'il y avait un moment d'horreur. Je le regardais alors dormir, il ressemblait tellement à un ange. Il était d'une beauté inimaginable. Mon regard restait rivé sur son beau corps puis le film me rappela à l'ordre et je le regardais à nouveau.

Quand il se termina, je secouais légèrement Connor qui ouvrit difficilement les yeux. J'esquissais un léger sourire.

-Pourquoi tu me réveilles ? Je faisais un beau rêve... bailla-t-il.
-Parce qu'il faut que tu te décales, je vais éteindre la télé.

Il se tourna de l'autre côté en grognant des excuses comme un gamin. Je rigolais d'un son à peine audible étant donné ma fatigue et éteignis la télé. Connor prit mon téléphone et le déverrouilla pour avoir une lumière dans la pièce. Il me suivait du regard.

-Tu dors avec moi ou tu retournes dans ta chambre ? me questionna-t-il, de nouveau sa tête sur l'oreiller.
-Je reste.

Je me faufilais dans le lit, lui enlevais le portable des mains, le fis glisser au sol et Connor se tourna vivement pour m'avoir face à lui. Il me sourit et ses yeux éprouvèrent toute la fatigue qu'il éprouvait. Je lui souris et il posa sa main sur ma joue. Je pu apprécier la chaleur de sa peau ainsi que sa douceur et mon sourire s'intensifia. Je fis un léger baiser sur son nez et je fermais les yeux. Le sommeil me rattrapa et Connor laissa glisser sa main le long de mon bras et atterrit sur ma hanche. Il en profita pour me tirer contre lui et murmura au creux de mon oreille avec gentillesse.

-On aura une discussion, demain, mon Steven.

Puis je m'endormis en sentant la chaleur de sa main traverser ma hanche et ses lèvres se posaient sur ma clavicule.