Alors, c'est oui ? ✯

Chapitre 28 :

Connor mit son bras autour de mes épaules et nous fit repasser à l'avant de l'hôpital. Il me proposa d'aller manger une crêpe et j'acceptais avec joie. Je voulais passer du temps avec lui car la reprise des cours n'était que dans deux jours. Et à ce moment là, même si je voulais être son ami, on ne serait pas aussi proche que ce week-end. Et ça me faisait mal de le savoir. Connor en prit deux à la confiture de fraise et me tendit la mienne dès qu'elle fut fini. Nous les mangions sur le chemin du retour en rigolant et Connor m'essuya la bouche après avoir attraper ma serviette.

- Tu avais de la confiture.

C'était carrément choquant. Je rougis et baissais la tête alors qu'il pouffait de rire. C'était cliché comme scène mais la vivre avec Connor la rendait plus aussi pitoyable que dans les films hollywoodien. Je reçus un message d'Arthur me disant qu'il était à l'aéroport et qu'il partait enfin, que j'allais lui manquer mais qu'il avait hâte de démarrer sa nouvelle « vie ». Je lui répondis et rangeais mon téléphone après avoir vu l'heure. Il était dix sept heures moins vingt. Nous fûmes arrivé cinq minutes après à la maison et je partis m'allonger dans le salon. Connor me rejoignit après avoir fermer la porte à clé et mit un film en route puis s'assit contre le mur à mon côté. Cette fois, nous avions le droit à « Thor », un Marvel mais qui était un des films que j'appréciais. Je le lui fis remarquer. Et il ricana en me lançant un regard moqueur.

- Tant mieux, tu ne souffleras pas à longueur de temps.

Je lui souris mesquinement mais ne répondis pas. Au bout d'une demi heure, ma tête sur l'épaule de Connor, je commençais à m'endormir. J'empêchais mon esprit de tomber dans le sommeil et le bras de Connor s'enroula autour de ma taille. Ça renforça mon désir de ne pas m'endormir pour ne pas ne plus sentir sa présence et un plaisir se réveilla en moi. Je ne l'écoutais évidemment pas et tentais de me concentrer de nouveau sur le film, ce qui n'était pas facile avec un mec mignon qui était collé à moi. À la fin du film, Connor, dont son bras n'avait pas bougé, me fit chavirer et je finis sur lui. Son autre bras passa autour de ma taille et rejoignit sa main au bas de mon dos. Les miennes se retrouvèrent au niveau de son cou et je lui souris. Je me trouvais assis sur ses cuisses et il posa son dos contre le mur pour avoir un équilibre.

- Qu'y a-t-il ? lui demandais-je.
- Rien, je voulais juste t'avoir face à moi.

Il me sourit en retour. Mon cœur s'emballa légèrement, je dus m'y reprendre à trois fois avant de pouvoir lui répondre. Mon corps s'embrasait au contact du sien et je perdais tous mes sens. Une question me brulait les lèvres mais je n'avais pas le courage de la poser. Je caressais ses cheveux du bout des doigts et il frissonna doucement. Sauf que je ne pus empêcher les mots suivant de traverser mes lèvres.

- Tu... m'aimes ?

Connor écarquilla les yeux puis se reprit, son visage impassible. Néanmoins ses yeux prouvèrent qu'il ne s'y attendait vraiment pas. Il ne me répondit pas et me regarder intensément. Mon corps fut parcouru de frissons et mon esprit commençait à divaguer. Puis sa réponse se fit. Et je ne m'y attendais certainement pas.

- Et toi, tu m'aimes ?
- Je n'en sais rien, dis-je en me levant, déçu de sa réponse.

Il me rattrapa violemment par le main et me fit basculer sur le canapé. Il se mit sur moi et me bloqua avec ses jambes. Ses mains attrapèrent mes poignets et les serraient fort, comme vendredi. Il les plaça au dessus de ma tête en les joignant. Ce contact m'aurait plu si il ne me foudroyait pas du regard. Je n'aimais clairement pas ça, je n'aimais pas ce regard froid.

- Comment peux-tu me poser la question si toi même tu ne le sais pas ?!
- Je voulais juste savoir...
- On ne pose ce genre de questions que quand on connaît ses véritables sentiments ! hurla-t-il.

Je compris subitement.