Chapitre 9 :

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Déjà, il avait les goûts cinématique de ma mère, ils devraient bien s'entendre alors. Il me sourit. En fait, il était sacrément mignon. Il retourna son visage dans la boîte à la recherche de films intéressants et je continuais de l'admirer. Il était assez bien bâti et avait les muscles assez bien développés et bien placés. Mais son look faisait de lui un malfrat et ça lui allait assez bien, ça lui rajoutait même un charme. Il était mignon mais en même temps délinquant. Son visage était assez fin. Il n'était ni trop enfantin ni trop adulte. Il était juste beau. Connor était beau. Sans être le top du top non plus. Menteur, souffla mon esprit. Je finis par détacher mon regard de lui quand la sonnette de l'entrée retentit. Connor se redressa d'un coup et me regarda apeuré.

- Respire Connor. Retournes à tes films, je m'occupe de ça.

Il me sourit à nouveau et se rassît à même le sol. C'était un enfant au final. Ou juste qu'il était rare que quelqu'un prenne autant soin de lui en si peu de temps et puis, je ne pouvais m'empêcher de faire attention à lui. Mais je penchais sérieusement pour la première option : il restait un gosse.
Je partis à l'entrée et ouvris la porte. Arthur me faisait face, un sourire timide sur le visage.

- Désolé, je sais qu'on avait rendez-vous plus tard mais je n'en pouvais plus d'attendre, je peux entrer ?
- Oui, mais va dans la cuisine s'il te plait, je te rejoins dans cinq minutes.
- D'accord.

Il se rendit dans la cuisine pendant que je prenais le chemin du salon. Je rangeais deux trois trucs en même temps de parler à Connor car le salon était dans un bordel inimaginable.

- Connor, prends tout ça et vas dans ma chambre.
- À vos ordres général. Mais c'est mon cher Arthur qui est là ?
- Oui.

Il me regardait par dessus son épaule et me sourit, cette fois c'était narquois. Je roulais des yeux et le poussais en direction de ma chambre. Puis je lui chuchotais à l'oreille en plaçant mes mains sur ses hanches pour me grandir.

- Pas de bruit, compris ?
- Compris, souffla-t-il doucement.

Je sortis de ma chambre et me rendis dans la cuisine après l'avoir entendu soupirer. J'y trouvais Arthur, un verre d'eau à la main. On alla ensuite au salon. Je lui expliquais que je voulais juste ranger un peu le bordel qu'il y avait et il acquiesça. Dès qu'on fut assis dans le canapé-lit, il inspira fortement et se lança dans un monologue qui n'allait pas manquer de me choquer.

- Écoute, je sais que toi et moi, on comme des frères. Mais vois-tu, tu as rencontré Amalia et de suite, elle t'a plu, même plus que ça. Tu me l'as présenté et je ne vais pas te mentir, j'ai de suite craquer sur elle, elle m'a taper dans l'œil avec un seul regard. On s'est échangé nos numéros de portable et au départ, on passait nos soirées à s'envoyer des texto, maintenant, cet tout le temps. On se rapprochait énormément. Mais on ne voulait pas t'en parler, on avait peur de ta réaction. Ça fait quelques jours que je vais chez elle le soir, pour passer du temps avec elle en dehors du lycée et des cours. Ses parents ne le savent pas car ils ne veulent pas quelle voit de garçons, soit-disant c'est stupide à son âge. Mais hier soir, après les cours, quand elle nous a dit que son père la récupérer et qu'il me proposait de me ramener aussi, ce n'était pas vrai. Elle a fait ça pour ne pas te faire mal, pour ne pas te vexer car elle sait que tu l'aimes énormément mais voilà... Elle m'a avoué ses sentiments pour moi et elle m'a proposé qu'on essaye de se mettre ensemble, sur le coup je lui ai dis non, pour toi. Mais je me rends compte que je l'aime vraiment plus que tout et que j'aimerais vraiment avoir ma chance avec elle et voir si ça peut fonctionner entre nous. Tu comprends ? Mais comme je ne veux pas te faire du mal, tu vois, je dis non mais au fond, ça me fait chier autant qu'à elle. C'est pour ça qu'au final, hier on s'est embrassés et on a... couché ensemble. Je te jure qu'au départ je ne voulais pas ! Mais je n'ai pas pu la repousser, je l'aime et tu sais comment c'est quand on aime quelqu'un. On a du mal à lui refuser ses avances. Donc en résumé, je suis avec Amalia alors que je sais que tu l'aimes mais voilà, ne m'en veux pas, je te jure que si il faut, je la quitte pour toi car j'ai besoin de ton amitié ! Mais essaye de me comprendre, s'il te plait. Je suis amoureux d'elle et je ne veux pas la perdre, c'est la première personne que j'aime à ce point. Je suis désolé Steven, en vrai.

Alors, c'est oui ? ✯Where stories live. Discover now