un hiver passé

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ce jour-là, poussait la toute première branche de lilas,
mais qui a depuis, parfois menacée de faner dans le froid,

puis face aux vestiges russes, et sous des nuages brillants,
qui très lentement face au soleil se dégèle en souriant,

mais c'est dans cette joie que je contemple cette jolie plante,
quatre saisons passées, heureux de toujours la voir jubilante,

c’est toujours avec le même amour que j’aime observer tes yeux,
l'éclat de cet éclair attendrissant dans ton regard fougueux,

ton sourire, semblable à l'odeur que nous offre le printemps,
plaisir que le lilas souffle en nous, déjà bien trop enivrant,

et c'est avec une fleur à la main que notre amour renaît,
notre doux mois de février, qui nous sourit d'un regard niais;

oblivionWhere stories live. Discover now