falaise

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couleur corde, le grain de ma peau porcelaine,
asphyxie cette lourde brise d'oxygène,
à la recherche d'une soudaine décharge,
c'est à bras ouverts que je prend un mortel large.

mes doigts morts jonchés de mille côtes de maille,
déchaînent mer rouge de profondes entailles,
et tempête houleuse d'immenses regrets,
perdant peu à peu de vue l'amer tabouret.

mon sourire dérive, illusion d'un art,
à l'abandon d'une profusion de larmes.
ironie atroce et trêve mélancolique,
d'un soupir je noie ma vengeance rhétorique.

nuages carmins et tâches de sang saphir,
mer noire d'idées débordées à tressaillir,
erre et vacille tout au long de mon abysse,
ô ma triste immuable harmonie destructrice.

j'ai des souvenirs sucrés d'une femme amère,
lambeaux de cœur brûlés et douleur passagère,
surplombant le monde, regard indifférent,
début d'un temps nouveau, fin d'un vaste océan.

oblivionWhere stories live. Discover now