tu étais mon nuage

17 2 0
                                    

aux contours des dunes, disparaît le soleil,
faisant resurgir l'affliction de tes yeux,
seulement, tes mains glissent le long des bouteilles,
dans insolence d'un tremblement ébrieux,

à deux nous contemplons l'océan des merveilles,
bien inoffensif, aux éros impétueux,
la nuit tombe, en immisçant notre dur réveil,
simple scintillement dans ton regard fougueux.

mais le ciel ternit et la nuit succède au soir,
briquet éteint, fumée dissipée dans le noir,
qu'ainsi les hautes vagues frappent la jetée,

j'aime m'y prélasser devant ton corps et son art,
la blandice de tes excès qui dissoue tout espoir,
mais je crains que tu es finis par t'y noyer.

oblivionWhere stories live. Discover now