nuit

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une interrogation durant une nuit sans sommeil
mais où va donc me mener cette douce mort sans réveil ?

le ciel n'est que de l'encre parsemée de rêves dorés,
me laissant croire que je puisse encore m'y raccrocher,

ce tableau nocturne sur lequel j'y contemple la nuit,
je me noie dans ta pensée ainsi qu'en son ciel obscurcit,

rayon illuminant ce céleste tapis infini
angélique astre brillant au tempérament avili

mais il n'y a que dans tes larmes que je ne noie mes pleurs,
et que contre ta peau que je ne ressens pas la douleur,

je souffle dans l'oreille sombre d'une nuit étoilée,
y écoutant l'écho de nos lointains sourires cachés,

mais il existe sur tes yeux ténébreux un léger voile,
traîné de pourpre satin, c'est ainsi que meurent les étoiles...

oblivionWhere stories live. Discover now