~ A shadow on the sail ~

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MERCI POUR VOTRE COMPRÉHENSION ET VOTRE INDEFECTIBLE SOUTIENT ❤️

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Après avoir attendu sur le rocher sans voir Peter réapparaître j'avais juger bon de me débrouiller seule. Doucement je regagnai le rivage et réussi à me hisser pour sortir de l'eau. Déjà le cataplasmes faisait effet et je ne ressentais plus de douleur vive. Mes plaies s'étaient comme endormies et je me demandais ou Peter avait appris autant de chose sur la guérison. Probablement auprès des indiens... 
Les indiens... que je n'avais pas vu depuis mon arrivé.

Déjà à l'époque, la tribus était plutôt discrète. Nomade, elle vivait cachée entre le pic des 4 vents et les marécages, mais quand les pirates lançaient des expéditions près de la crique, ils se réfugiaient vers leurs deuxième campements, inconnu, au pied de la montagne. La princesse Lyly la tigresse avait évoqué ce village mystérieux une ou deux fois quand nous étions enfants mais j'avais toujours pensé que c'était une autre de leurs merveilleuses légendes. Elle l'avait décrit comme un village creusé au coeur de la montagne, juste avant les dangereuses pentes des risques et péril, menant au sommet. Les parois, disait-on, brillaient comme si un millier de soleil étaient retenus dans la roche et l'écho était si pure que de nombreuse fois, des indiens avaient cru entendre quelqu'un répondre à leurs chants. Ce village avait, Si je me souvenais bien, un nom très significatif pour les indiens... mais j'avais beau essayer de me rappeler, il ne me revenait pas.

Vu l'état de l'île et l'influence qu'avait développé Crochet sur son territoire, les indiens avaient du se réfugier dans cette fameuse cachette. Voir leurs terres mourir sous leur yeux, eux qui étaient particulièrement attachés à la nature... cela avaient du les effrayer... j'espérais de tout mon coeur qu'ils étaient en sécurité... malgré tout ce qui se passait ici...

Heureusement, les chutes n'étaient qu'a quelques dizaines de mètres du campement de Peter et son passage récent dans les herbes hautes m'aidait à m'orienter. J'étais encore légèrement perturbée par la façon dont il était parti. Au fond, même si il avait grandit physiquement , il agissait encore comme un enfant. A moins qu'il n'ai agis comme ça pour ne pas s'énerver une nouvelle fois. Dans mon état, il valait peut être mieux que j'évite de m'emporter...Mais ce n'était pas dans mes habitudes de laisser un sujet sur la table et je sentais que temps que nous n'aurions pas régler nos rancœurs respectives nous ne pourrions pas avancer...

Il était resté sur l'île si longtemps seul. Et je n'avais pas besoin de lui demander comment il avait passer ses 6 dernières années. Comme moi, je pense que Peter avait ressassé le passé jour après jour.

J'étais en train de formuler dans ma tête tout ce que je pensais important à dire quand tout à coup, proche du chemin j'aperçus un ensemble de buisson que je connaissais bien.
Je regardais un instant entre les arbres le mât cassé du bateau qui indiquait l'emplacement du camp. Je n'étais plus très loin, une trentaine de mètres tout au plus. Je m'éloignais donc du chemin pour rejoindre les buissons et fus ravie de constater que ma mémoire n'étais pas si mauvaise que cela. C'était des Fudigier, et leurs branches pliaient sous le poid de leurs baies. Je me souviens que mes frères en raffolaient et que Peter savait en faire une sorte de pâte sucrée dont le goût m'étais resté en mémoire. Je saisis délicatement une des grappes comme un précieux souvenirs et la détachait de la branche. C'était étrange de se retrouver plongée dans un moment d'enfance. D'avoir presque le goût sucré dans la bouche et de revoir les garçons perdus se pencher au dessus du chaudron pour y tremper le doigt. Ce genre de souvenir me rappelait que nous n'étions rien de plus que des enfants... innocents, gourmands... Tous cela était profondément enfouis sous les épreuves que nous avions dû traverser. Je manipulais la grappe de baies d'une main à l'autre, mes doigts déjà tachés par le jus bleu des fruits. J'avais peut-être trouvée comment apaiser un peu l'atmosphère entre Peter et moi. Je me demandais si il...

PETER PAN , NEVER GROW UPWhere stories live. Discover now