Chapitre 27

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Le vent marin soufflait sur son visage, l’air salé s’engouffrait dans ses poumons, comme une odeur de liberté.

-Cela faisait si longtemps que je n’avais pas vu la mer, dit Anna.

-Toujours aussi belle, répondit simplement Harry.

Après leur visite chez la mère d’Annastasia,  ils étaient retournés à Londres, à leur appartement. Là, la tante d’Harry leur avait annoncé qu’ils allaient partir pour la France. Elle avait décidé pendant leur absence qu’il fallait qu’ils profitent enfin de leur couple, et que la France était le meilleur endroit pour le faire.

Et à partir de ce moment-là, Anna et Harry n’ont plus eût leur mot à dire. Leurs valises étaient déjà faîtes, leurs bagages dans la voiture, et les chevaux étaient déjà en route pour le port le plus proche, avec Harry et Anna à l’intérieur du fiacre.

Mais ce n’était pas plus mal, Anna voulait plus que tout partir loin, recommencer tout, avec Harry.

Le fait d’avoir vécus ensemble, même si ce n’était que quelques jours, avait déjà beaucoup rapproché le couple.

-Tu crois qu’on peut enfin penser à un avenir ? demanda soudain Anna.

Elle regardait au loin, les bateaux sortaient du port un par un, bientôt ce serait le leur. Ils auraient deux jours de navigation jusqu’à la France, de là ils prendraient un autre bateau, plus petit, qui les amèneraient à Paris en passant par la Seine.

-A quoi bon ? Prenons la vie comme elle vient, et profitons de ce qu’elle veut bien nous offrir.

Harry tourna la tête vers Anna et plongea ses yeux émeraude dans les siens, bruns.

-Pour le moment nous nous rendons à Paris, la ville romantique par excellence. Profitons-en, nous verrons ensuite pour notre avenir Anna, nous avons tout notre temps maintenant.

-Nous n’avons plus besoin de respecter des règles.

-Ni d’écouter des rumeurs sûrement fausses sur des personnes à qui on a jamais parlé.

-Ni de se rendre à des fêtes sans saveur.

-Nous somme libres Anna, oublions l’avenir, le passé, et profitons du moment présent.

Ils terminèrent leur discours par un baiser, comme une promesse, alors que leur bateau s’avançait sur le quai.

*

Les doigts de la jeune fille s’agrippèrent à ceux d’Harry alors qu’ils posaient le pied sur les pavés des rues de Paris. Ici personne ne les connaissaient, comme à Londres. Ils étaient de parfaits inconnus.

Les yeux levés vers les bâtiments de la capitale française, Anna ne pouvait s’empêcher de pousser des petits cris admiratif devant l’architecture compliqué des habitations parisiennes.

La chaleur de la main d’Harry dans la sienne la rassurait bien plus que n’importe quoi d’autre. Elle ne se sentait pas seule, et le sentiment de protection qui découlait de ce simple contact agissait sur elle comme une bonne tasse de thé. Doux et relaxant.

Elle voulait tout visiter, explorer chaque rues, chaque commerce et y découvrir des étrangetés, chaque brique, pavé, pierre devait être foulé par la jeune fille.

Mais tout d’abord il fallait aller à leur hôtel et y déposer leurs affaires.

En fait non, d’abord il fallait trouver leur hôtel.

Pourquoi?Where stories live. Discover now