Chapitre 20 : Interlude II

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Pdv Aether :

Je la revois... où que je suis... elle est là...

Lumine...

En ce moment, je la revois de plus en plus dans mes rêves et ça m'effraie. Je la vois partout, je pense à elle constamment. Elle ne quitte quasiment plus mon esprit. Depuis que je suis arrivé dans ce monde, je ne pense qu'à la retrouver, ma sœur, celle qui me donne toujours le sourire, celle qui compte le plus pour moi et on me la enlever.

Je me souviens, dans notre ancien monde...

Nous étions de jeunes enfants, orphelins et pauvre. Nous n'avons jamais connu nos parentss vivions dans la rue et nous passions notre temps à regarder les autres enfants comme nous jouer dans la cour. Pratiquement personne ne nous prêtait attention et nous mendions pour avoir de quoi nous nourrir au moins. Lumine et moi allions à tour de rôle voler du pain si on avait pas de quoi se le payer. Parfois, nous nous faisions attraper et très fortement grondé, parfois on réussissait à échapper et nous gardions des portions pour les quatre, cinq jours suivants et nous buvons l'eau du robinet.

Nous avons passé une bonne partie de notre jeunesse ainsi mais un jour, une femme est venue nous voir. Nous la regardions méfiante de ce qu'elle souhaitait nous faire mais je voyait dans son regard qu'elle n'avait aucune intention malsaine.

Dame -Et bien, que c'est cruel pour des enfants comme vous de vous retrouver sitôt à la rue

Je lui répondis sur la défensive

-Qui êtes-vous et que nous voulez vous ?

Dame -Soyez sans crainte, je veux simplement que vous veniez chez-moi

-Chez-vous ?

Dame -Je m'appelle Marie, j'ai 34 ans et je n'ai pas la capacité de faire des enfants. Cela fait une semaine que je vous ai vu et mon petit cœur n'a pas pu vous résistez. Je veux faire de vous mes enfants.

Nous étions réticent à l'idée de suivre une inconnue mais je voulais tenter la chance et si elle était vraiment malveillante, nous partirons sur le champ. Je prit la main de Lumine et ensemble, nous avions suivi cette femme. Sa maison était un véritable palace pour nous. Tout d'abord, elle nous avait lavé car cela faisait des mois que nous n'avions pas pris de douche avec des restes de savons dans les poubelles. Une fois séché, elle nous avait donné des vêtements neufs. Ayant tout les deux les cheveux longs comme nous n'avions aucun ustensile pour nous les couper et que le coiffeur était trop cher, elle fit des couettes à Lumine et elle me fit une tresse pour moi

C'était à partir de ce moment...

ce moment où je m'étais regarder dans le miroir...

que je m'étais senti comme un vrai garçon...

Comme quelqu'un de normal

Des larmes avaient coulés sur mes joues... sans que je le contrôle et j'entendais Lumine pleurer à son tour... en nous regardant dans ce miroir, nous étions comme des enfants normaux...

Pour la première fois de notre vie

Marie nous avait prise dans ses bras et nous l'avions remercié tellement de fois avant de nous assoupir et de nous endormir de fatigue. Le matelas était si confortable ce soir là

𝑪𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒕'𝒂𝒊𝒎𝒆𝒓 [𝑿𝒊𝒂𝒐-𝑨𝒆𝒕𝒉𝒆𝒓] ✓ (𝒓𝒆́𝒆𝒄𝒓𝒊𝒕𝒖𝒓𝒆)Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora