♦29. Betty♦

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Je m'excuse platement pour cette longue absence, vous avez droit de me jeter des tomates à la figure, je le mérite. 
Mais voilà un chapitre que je trouve qualitatif et que j'espère vous plaira et saura me faire pardonnez. 

Seulement, et bien que mon inspiration soit revenu pour ♦Épistolaire♦ je ne vous promet pas de chapitre dans les temps car je ne suis pas sûr.e de pouvoir respecter cette promesse. Vous pouvez cependant, m'harceler dans les commentaires afin de nous pousser, moi et  ma flemme à écrire la suite plutôt que de me lamenter sur le faite que je bloque  sur un chapitre.

Je précise également que j'ai tenu compte de vos commentaires sur le dernier chapitre/sondages posté. Même les "doubles" vœux ont été comptés car seul.es quelques élu.es ( clin d'œil à vous les best) ont répondu à ma grande détresse. Bref voici le résultat : c'est le retour des lettres qui a gagné ! Avec un seul vote d'écart pour le PDV Audrey: voici un petit mélange des deux ! (Rip le PDV James qui a eut aucun vote.)  

Sans plus de distraction, je vous laisse avec le chapitre



Chère Betty,

Ta présence me manque tellement si tu savais. Je me réveille, certain matin, avec la sensation d'entendre encore ta voix endormis me dire de quitter mon lit pour la quatrième fois.

Lors des vacances, les rares fois où je suis forcée d'être dans la demeure familiale, j'ai parfois l'impression d'entendre tes pas dans l'escalier, ou te reconnaître dans les craquements du parquet de ta chambre, désormais inhabitée.

Tu me manques tellement, à la maison, comme à Poudlard. C'est tellement étrange d'être au collège, sans toi. J'ai toujours l'impression qu'il me manque quelque chose.

Je me souviens des après-midi que nous passions ensemble dans le parc à contempler le Lac Noir, essayant d'apercevoir le Calamar géant. T'en souviens-tu toi aussi ?

Il me taraude de savoir où tu te trouves. Cela fait désormais 6 mois que tu es partie, aussi vite qu'un hippogriffe enragé. Et cela fait également 6 mois que je n'ai pas de nouvelles. Je ne sais même pas si tu es toujours en vie !

Il m'arrive encore, tard le soir, de regarder à travers une fenêtre du château, le ciel sombre et les nombreuses étoiles qui l'illuminent en me demandant où tu te trouves, si tu es heureuse et si tu vas bien. Je t'imagines dès fois sur le sable blanc d'une île paradisiaque, laissant paresseusement le soleil dorer ta peau. Et de tant à autre, j'imagine plutôt que tu as rejoint l'Amérique et réalisé ton rêve de découvrir Ilermorny et ses environs.

C'était ton rêve. Tu en parlais tout le temps à Poudlard, tu voulais devenir professeur là-bas... Et imaginer que tu l'a réalisé m'aide à atténuer ma colère contre toi. Je sais que je ne devrais pas être en colère et que tu n'avais pas le choix.

Mais.. Mais je n'y peux rien. Je la ressens cette stupide colère et elle est bien là, à venir salir tous les moments où tu me manques atrocement depuis maintenant trop longtemps à mon goût.

Je sais que je n'ai pas le droit de t'en vouloir pour tes choix, tu as toujours été ainsi : libre et insaisissable comme l'air. Mais c'est dur de ne pas penser à la douleur que tu as laissé en moi en me lançant derrière toi.

C'est tellement dure sans toi, d'être désormais considéré comme l'enfant prodige et comme la seule et unique héritière des Sprinks.

Je t'en veux d'être partie, si tu savais... Surtout que je n'aurais jamais ton courage pour m'opposer aux parents. Mais tu comprends Betty, je n'ai pas envie d'un mariage forcé.

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⏰ Terakhir diperbarui: Sep 27, 2021 ⏰

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