♠Sirius et ses aventures avec son acolyte de toujours♠

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James avait eut la merveilleuse idée de jouer dans la neige. Et il avait fallu deux mots pour convaincre le brun d'aller se geler les fesses à l'extérieur: "Tu ne pourra pas me battre". Ce qui en repensant faisait plutôt six mots. 

Toujours étant que Sirius Black était à présent dans le jardin des parents Potter, en train de jeter de la neige sphérique à leur fils. Au plus grand plaisir de ce dernier. Jusqu'à Sirius ensorcela une de ses munitions. 

- Tu triches ! râla James, les cheveux recouverts partiellement de poudre blanche/grisâtre. 

- Voyons mon ami ! répliqua le brun. Accepte ta défaite ! 

Le châtain ne répondit pas, se contenta de pousser un grognement barbare avant de se jeter sur son meilleur ami, une poignée de neige dans chaque main. S'en suivit un combat assez pitoyable dans la neige boueuse du jardin de la maison familiale de Cornedrue. Le châtain tenta de faire ingérer des flocons à son ami mais échoua lamentablement. Sirius, dans un esprit vengeur, glissa de la neige dans le col du manteau de James. 

Ce dernier se releva en vitesse, se tortillant dans tous les sens que lui permettaient ses articulations en poussant des cris-suraigus tentant vainement de retirer la poudre de glace qui s'infiltrer dans son t-shirt. 

Le brun s'écroula par terre, secoué par un puissant fou-rire. Cependant, les cris peu discrets de James firent venir la mère de celui-ci, à moins que ce ne soit à cause du rire de hyène de Sirius. 

- Tout va bien les garçons ? s'enquit Euphemia Potter, un air inquiet creusé les rides de son visage. 

James ne réussit pas à articuler le moindre mot, faisant redoubler le fou rire du brun. 

La mère de James arqua les sourcils, ne comprenant pas la scène. Au final, elle décida de retourner à l'intérieur, jugeant que la sécurité des garçons n'était pas menacés. 

La vacances de Sirius se déroulait bien. Il riait avec son acolyte de toujours, et s'entendait très bien avec les parents de celui-ci, étant considérer par eux comme le deuxième fils de la maison.

Étrangement, les parents Potter avait pris de drôle d'habitude avec Sirius. Par exemple, Euphemia s'inquiétait beaucoup trop au sujet de son alimentation est de sa santé. Et quant à Fleamont, le père de James, celui-ci était persuadé que le brun était passionné par le Quidditch. S'en suivait des conversation où Sirius se sentait un peu mal à l'aise. 

Les deux garçons finirent par imiter la mère de James. Ils se relevèrent, un peu étourdis et calmé et d'un coup d'œil, se dirigèrent d'un même mouvement vers l'intérieur. Cependant James s'arrêta avant d'atteindre la porte. 

Il se pencha et attrapa un peu de neige. Il remonta jusqu'à la haute de Sirius et lui écrasa la sphère sur le crâne.

- C'est moi qui ai gagné ! s'écria-t-il avant de fuir à toutes jambes vers la maison. 

Le brun l'aurait imité si il n'avait entendu un drôle de croisement. Il se retourna et observa autour de lui à la rechercher de la source d'un tel bruit. Il fit par la trouver. Un hibou aux yeux jaunes se trouvait sur le muret de pierre un peu plus loin. Sirius le reconnu aussitôt. Basile, l'oiseau fêlé de A. 

Il leva la bras, essayant  d'appâter l'oiseau et de la faire venir jusqu'à lui. Mais quand Basile se contenta de sautiller sur la pierre, Sirius marcha jusqu'au volatile, et avec un sourire décrocha le parchemin à sa patte.

Aussitôt libéré de sa mission, le hibou ouvrit ses ailes et se laissa tomber dans le vide. Il battit une ou deux fois avant de se poser sur le sol froid. Sirius l'observa, curieux de voir quel chose étrange aller faire ce "satané piaf". Et il ne fut pas déçu quand Basile commença à manger la neige. 

- Mais ! Qu'es-ce que... marmonna le Gryffondor, sidéré. 

Comprenant qu'il n'obtiendrait jamais de réponse concernant le drôle de comportement de Basile, il détourna l'attention du volatile, exaspéré. À la place, il braque ses deux prunelles grises tempêtes sur enveloppe. 

Il reconnut l'écriture de la Serpentard. C'est fou comme de simples lettres peuvent mettre de bonne humeur, pensa-t-il. 

D'un geste vive et assuré, il déchira le haut de l'enveloppe et en sortit une lettre. Ses yeux parcoururent les arabesque caractéristique de A, à une vitesse folle. Son sourire s'agrandit. 

- James  ! cria-t-il, en courant vers la maison Potter, lettre en main. 

Le brun disparut derrière la porte, laissant ses traces de pas précipité dans la neige. Pour une fois, Sirius allait partagé une lettre de A avec son acolyte de toujours. 

♦Épistolaire♦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant