♦16. Celle que j'ai blessé♦

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À Celle que j'ai blessé,

Saches que je suis désolé. Si tu savais à quel point je m'en veux. Tu es une fille drôle, intelligente, intéressante, curieuse, et courageuse.
Et moi de mon côté, je me prétend courageux, mais j'ai eu peur, je prétend que je suis sans distinction, alors que je t'ai rejeté pour seule raison que ta maison.

Encore une fois, je suis désolé. Si tu savais comme je regrette. Comment ai-je pu être aussi con ? Moi même,je n'ai pas la réponse. 

Si tu ne souhaites plus me parler, je comprendrais. Mais... Je n'ai pas envie de te perdre. À vrai dire, on se connait pas très bien. Mais j'ai adoré parler avec toi, attendre tes réponses, rire à tes mots, ou à ne pas les comprendre. J'ai adoré découvrir ces particules de toi. Alors j'espère que tu me donnera la chance d'en découvrir d'autre.

Pour répondre à ta question, celle du pari, si j'ai arrêté notre correspondance, c'est que j'ai eus peur. Toute ma famille est allée à Serpentard. Je hais ma famille, les idéaux qu'elle représente, et pour lesquelles elle se bat. Elle a réussi à avoir mon frère, mais je refuse de finir pareil. Alors me lier d'une quelconque manière à un élève de cette maison était au dessus de me force.

Mais toi... Toi tu es différente. J'ai essayé de t'imaginer commettre les actes ventés par ma famille, j'ai essayé de t'imaginer faire du mal aux autres, mais c'est tout bonnement impossible. Et j'ai aussi de t'imaginer tout cours. Si tu savais à quel point j'aimerais savoir à quoi tu ressemble.

Je mets ma fierté de côté pour te supplier. Je t'en supplie A, pardonne l'idiot que je suis.

Cordialement,
Sirius.

P.S: J'adore ton cadeau.


♦Épistolaire♦Where stories live. Discover now