A coup de revolver, j'ai tué le passé.

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La solitude

La solitude nous bouffe les entrailles, ce qui nous rend fous ;

Qui se saisit de nos âmes, mais qui se soucie de nous ?

Un destin éphémère, allez, embrasse-moi,

Avant d'être six pieds sous terre dans une caisse en bois.


Dans la mégalopole, la cité, ce centre de concentration,

Où l'on meurt par milliers, si seuls par millions.

Allez prends-moi la main, accompagne-moi deux trois ans,

Donne-moi des souvenirs coquins et hilarants.


La solitude (2)

Me remettre entièrement

A la brûlure lunaire,

Me consumer rapidement

Sans polluer l'air.


Me remettre entièrement

À l'armistice lunaire,

Partir paisiblement

Finir cette guerre,

Avec la solitude...


Le cercueil du passé

Cette nuit

A coup de revolver

J'ai tué le passé.


L'air frais

L'arme à la main

Autrefois dans le feu.


Cette nuit

A coup de revolver

J'ai tué le passé.


Le regard neuf

Soyons jeunes en nos têtes

Et regardons demain autrement,

Qu'une carte postale défaite

De sa beauté d'antan.

Par-delà le rivage [Poésie]Where stories live. Discover now