Dans 100 ans

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Bien sûr le vent passera et passera encore

Au moins dix mille fois, après ma mort.


Bien sûr l'amour continue, même si le nôtre s'achève,

S'il n'est plus, qu'un arbre sans sève.


Bien sûr les larmes et les cris ne crient pas pour nous,

Aux humains incompris qui tombent fous.


Au milieu de ce désert au cœur asséché

Qui a séché ton cœur, qui a séché nos lèvres,

Et nos rêves ternis, soufflés par le vent

Qui soufflera aussi, le visage des enfants.


Bien sûr que le présent nous tue, mais le souvenir nous croupit,

D'un moment à jamais fini que l'on ne contemplera plus.


Bien sûr que l'on n'y peut rien, que d'autres ont essayé,

Essaieront en vain, n'y parviendront jamais.


Bien sûr j'en pleurerai, bien sûr tu ne reviendras pas,

Puisque c'est le passé, au vent qui me ramassera.


Bien sûr le vent passera et passera encore

Au moins dix mille fois, après ma mort.

Avec un visage de toi, vu de dix pieds sous terre,

Des larmes encore parfois, se poseront sur mes terres.

Par-delà le rivage [Poésie]Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz