Les cendres...

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Les cendres

Je vous prie ami.e.s, seulement un instant ce sera bref, alors depuis cet instant entendez :

L'amour d'un homme pour un homme que, de votre vie, à ce point vous ne reverrez ;

En aïeul, en père, en frère, en fils ou en époux, qu'importe ce que vous y projetez.


Ô, je ne détiens prétention de rien ! Non que vous ne puissiez, vous aussi, adorer !

Mais à ce point ? de cet homme le transport de mes affections nulle part ailleurs et à jamais

De vos yeux, votre corps jusqu'à votre sang, que dis-je de l'âme que vous habitez.


Non ! je me vois, même sans prétention, devoir l'affirmer que, à ce point vous ne reverrez

Les cendres d'une passion qui se consume à défaut de pouvoir encore brûler.

Je vous remercie, plus encore que m'avoir entendu, de m'avoir écouté.


Les malentendus

Des malentendus, qui ne sauraient être plus clairs...


Libère

Libère-toi de moi

Si je ne suis plus rien ;

Libère-toi de moi

Et je ne serai plus rien.


La marée haute de l'esprit

Si tu ne me le dis pas, j'irai

Au bord de la nuit qui tombe

Visiter les hécatombes

De nos gloires passées.


Si tu ne me le dis pas, j'irai

Planter dans la main

Une lame infectée

Dans les veines et les reins.


Je n'attendrai pas demain.


De demain qui s'installe sans bruit,

D'un frère jumeau de son frère d'hier,

D'un demain qui trace la mélancolie

Du temps qui s'efface des rivières.

Par-delà le rivage [Poésie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant