Les cendres
Je vous prie ami.e.s, seulement un instant ce sera bref, alors depuis cet instant entendez :
L'amour d'un homme pour un homme que, de votre vie, à ce point vous ne reverrez ;
En aïeul, en père, en frère, en fils ou en époux, qu'importe ce que vous y projetez.
Ô, je ne détiens prétention de rien ! Non que vous ne puissiez, vous aussi, adorer !
Mais à ce point ? de cet homme le transport de mes affections nulle part ailleurs et à jamais
De vos yeux, votre corps jusqu'à votre sang, que dis-je de l'âme que vous habitez.
Non ! je me vois, même sans prétention, devoir l'affirmer que, à ce point vous ne reverrez
Les cendres d'une passion qui se consume à défaut de pouvoir encore brûler.
Je vous remercie, plus encore que m'avoir entendu, de m'avoir écouté.
Les malentendus
Des malentendus, qui ne sauraient être plus clairs...
Libère
Libère-toi de moi
Si je ne suis plus rien ;
Libère-toi de moi
Et je ne serai plus rien.
La marée haute de l'esprit
Si tu ne me le dis pas, j'irai
Au bord de la nuit qui tombe
Visiter les hécatombes
De nos gloires passées.
Si tu ne me le dis pas, j'irai
Planter dans la main
Une lame infectée
Dans les veines et les reins.
Je n'attendrai pas demain.
De demain qui s'installe sans bruit,
D'un frère jumeau de son frère d'hier,
D'un demain qui trace la mélancolie
Du temps qui s'efface des rivières.
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Par-delà le rivage [Poésie]
Poetry« Ce qu'il y a de grand en l'homme, c'est qu'il est un pont et non un but : ce que l'on peut aimer en l'homme, c'est qu'il est un passage et un déclin. J'aime ceux qui ne savent vivre autrement que pour disparaître, car ils passent au-delà. J'aime l...