J'ai mal au Ciel

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J'ai mal au Ciel

J'ai mal au ciel et j'en pleurs

D'une pluie d'hirondelles qui se meurent.

J'ai mal aux yeux, j'ai mal au corps,

Je vois la Terre du mauvais côté.


Elle s'en va, je me mords,

J'aurais dû m'excuser.

Je me fous de tout désormais,

J'ai perdu l'or de mon Aurore.


J'ai mal à l'orage et j'en saigne

De colère et d'éclairs.

J'ai mal aux yeux, j'ai mal au corps,

Mais je vois l'Enfer du bon côté.


Elle me laisse, je la suis

Comme une laisse, je suis prisonnier...

Si tu me délaisses qui va me sauver ?

De mes émotions que tu châties.


Du Mexique dans ton regard

Je vois du Mexique jusqu'aux bords de tes yeux

Je crève encore ce soir de nos corps qui s'entrelacent.

Je vois du Mexique et nos démons venimeux

Autour de toi et moi, dans le sable on s'efface.

Déchirés par l'oubli, on s'oublie réciproquement,

De nos deux peaux dans la nuit qui s'usent.


Je vois du Mexique qui trébuche de tes lèvres,

Noires comme la nuit, noires comme nos rêves.

Déchirés par l'oubli, on s'oublie réciproquement

De nos deux peaux dans la nuit qui s'usent.


Lilas dis-moi jusqu'où encore

Je devrais supporter la brûlure de ton âme ?

Lilas danse moi encore : du Mexique dans ton regard

Jusqu'au bout de la nuit, tu cris les bruits du soir...

Je vois du Mexique jusqu'aux bords de tes yeux

Je crève encore ce soir de nos corps qui s'entrelacent.


Le faiseur de nuit

De sa lance et de sa cape

Le faiseur passe et crée la nuit

Qui s'installe doucement sans bruit

Sans que quiconque ne lui échappe.

Par-delà le rivage [Poésie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant