Destinée [ Tome 2 en pause ]

Chapitre 17

Point de vue de Ricardo

Je regarde mon petit-déjeuner qui est devant moi, l'appétit n'est pas en moi aujourd'hui. Je peux rester des jours sans manger, c'est devenu une habitude parce que j'ai été habitué à ne pas manger pendant des jours. La plupart du temps, je mange pour avoir quelque chose dans l'estomac et pas seulement de l'alcool.  Je regarde l'homme qui surveille Rosa rentrer dans la pièce, son visage ne montre rien de bon.

- Chef, la fille ne respire plus.

Je cligne plusieurs fois des yeux, comme si j'étais paralysé et que j'ai pas compris ce qu'il vient de me dire. Mais si, j'ai très bien compris, j'ai très bien entendu. Je me lève de la chaise qui tombe par terre et court dans la chambre de celle qui est en train de mourir.

Elle va mourir maintenant? Ce n'est pas le moment, ni l'instant, ni le lieu.

J'entre dans sa chambre et me mets à côté d'elle avant de commencer un massage cardiaque, des flashs me reviennent, ce que j'ai rêvé cette nuit mais ça ne se passera pas comme ça, je le sais. Rosa n'oseras jamais me tuer, elle est trop fragile.

- Appelle Leandro ! Dis-je à mon homme qui m'a rejoint.

Je continue mon massage, je compte à chaque fois.

- Aller Rosa, revient ici, ne lâches pas putain !

- Il arrive, il était déjà en chemin, Me dit l'homme qui raccroche.

Je ne lui dis rien et continue mon massage, je continuerai jusqu'à quand Leandro sera là. Ce dernier arrive, j'ai l'impression que ça fait une éternité que je l'attends mais ça doit simplement faire cinq minutes.

- Ça fait combien de temps que tu fais le massage? Me demande-t-il en venant à ma gauche.

- J'en sais rien, huit minutes ou peut-être dix, Je le regarde mais continue mon geste.

Il regarde la machine qui montre les lignes droites, il fixe pendant un certain temps avant de se retourner vers moi.

- Elle est partie Ricardo.

- Leandro, je te demande de venir ici pour la sauver, pas pour me dire ça !

- J'ai fais ce que j'ai pu mais elle est trop faible, elle n'a pas survécue.

- Ta gueule, Rosa n'est pas faible, sinon elle serait morte bien avant ça, Je le regarde.

- Parce qu'elle avait une raison de se battre, maintenant, elle ne l'as plus.

- Arrête tes conneries et sauve là ! Je finis par crier en abattant mon poing sur la poitrine de Rosa.

Je retire mes mains quand nous entendons le bruit de la machine, les lignes ne sont plus droites. Leandro dépose ses deux doigts au poignet de Rosa pour sentir son cœur battre.

- Tu vois, elle n'est pas faible, Je souffle en allant m'asseoir dans le petit fauteuil dans un coin de sa chambre.

Rafaël entre dans la chambre et nous regarde.

- Qu'est-ce qu'il se passe?

- Ta sœur est en vie, c'est tout, Je le regarde.

Ses sourcils se froncent et il va près de sa sœur qui commence à ouvrir ses yeux, un sourire apparaît enfin sur le visage de son frère.

- Salut, Il caresse la joue de l'endormie.

Sa sœur ne lui fait qu'un sourire, Leandro lui tend un verre d'eau qu'elle prends sans hésitation.

- Tu as fais une belle frayeur, Dit le brun sans attendre que sa sœur ne parle.

- Désolée, Elle dépose le verre.

Leandro me montre la sortie, nous sortons pour laisser la famille se retrouver et parler de l'état de Rosa.

- Faut bien faire attention, je continuerais de venir pour ses plais mais elle doit se reposer, ne pas beaucoup bouger et si elle veut des anti-douleurs, elle peut en prendre.

- D'accord, merci pour elle.

Il hoche la tête avec un petit sourire avant de partir de la maison. Je vais dans ma pièce avec mon bureau, ils n'ont pas besoin de moi et je préfère les laisser ensembles que de m'interposer. Du moment qu'ils ne se tuent pas, ça me va.

Mon téléphone sonne, je décroche après avoir vu le nom de la personne.

- Papa?

- Mon fils! Comment tu vas?

- Et toi? Je demande.

- Très bien. J'ai appris que tu avais pris une femme et qu'elle était blessée.

- C'est une longue histoire, Je mets mon téléphone en haut parleur et le pose sur le bureau.

- J'ai tout mon temps, tu sais.

Je lève les yeux et décide de lui expliquer,  il connaît bien tout ce qu'il se passe dans ce monde fou, il faisait comme moi il y a à peine huit ans, il pourrait me conseiller même si je m'en sors très bien sans lui. Il est toujours obligé de venir m'aider, c'est plus fort que lui mais il a plus de contacte que moi, donc il m'est utile finalement.

- Il faudrait faire un dîner de famille pour que tu la présentes.

- Elle vient seulement de se réveiller de trois jours de coma, laisses lui du temps. Je te téléphonerai quand elle seras mieux pour venir manger.

- Ta mère serait heureuse de te voir.

- Belle-mère, Je râle.

- Elle est plus présente que ta mère, Ricardo.

- Je sais mais ce n'est pas ma mère tout de même.

Mon père ne dit rien. Il sait que jamais j'appellerais sa femme, maman. C'est impossible même si elle m'a élevée avec lui depuis mes trois ans. Elle est mieux que ma mère mais elle n'est rien pour moi.

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Hello ! Nous voici avec un nouveau chapitre.

J'espère que votre rentrée s'est bien passée pour ceux qui rentraient le 3 et ceux qui rentrent demain, bon courage !

J'espère que ce chapitre vous a plu évidemment ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et à votez.

On se retrouve mercredi, bye !