Chapitre 51

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Point de vue de Rosa

- Tu n'es pas mon père alors laisse moi boire ce que je veux et la quantité que je veux, Dis-je assez fort pour que Pablo comprenne ce que je veux lui dire.

Il lève les yeux au ciel au moment où je recule de son espace pour partir du bar, je l'entends me dire que je suis chiante quand je suis bourrée mais j'en ai rien à foutre.

Nous allons à l'étage où Ricardo nous attend, il me prend le bras avant de nous amener près des barrières pour regarder l'étage du dessous.

- Tu joues à quoi la ? Tu as essayé de le draguer ? Me demande t-il assez fort.

- Quoi? Je fronce les sourcils puis rigole. Absolument pas non ! Je lui disais simplement qu'il n'était pas mon père pour me dire quoi faire.

Je tape sur son torse avant de reprendre la parole.

- Tout comme toi tu ne l'es pas.

Mon cul se pose sur le siège où j'étais en début de soirée, les garçons ont changé de places. Personne n'est près de moi, Ricardo parle avec Rafael plus loin, il n'a pas bouger d'où il était quand il me parlait. Une serveuse vient me déposer un verre en me souriant puis s'en va, je hausse les épaules avant de le prendre et de boire quelques gorgées. Alejandro, un homme de Ricardo, vient s'asseoir où était Rafael au début. Il regarde mon verre avant de me regarder.

- Tu ne l'avais pas au début, qui te l'a donné ?

- Les serveuses se ressemblent toutes, Je sourie en regardant les femmes qui passent devant nous.

Mon visage se retourne vers Alejandro qui a ses sourcils froncés, qu'est-ce qu'il a encore celui-là ?

- Détends-toi ! Je tapote sur sa cuisse. Vous voyez le mal partout c'est dingue, Je souffle en me mettant dans le fond de mon siège.

Mes yeux vont vers la droite, Carlos me sourit et lève son verre dans ma direction avant de le boire. Une grimace de dégoût s'installe sur mes lèvres avant que je regarde les hommes devant moi.

Une envie pressante me vient, le problème est de boire beaucoup en peu de temps ! Fais chier.

- Je vais pisser, Dis-je à Alejandro qui hoche la tête.

Je me lève d'où je suis assise pour descendre les escaliers, je passe à travers les gens qui dansent en soufflant, ma tête commence à cogner très fort, les personnes deviennent floues autour de moi. J'inspire et m'excuse quand je bouscule plusieurs personnes, ça va le faire. Je fronce les sourcils et plisse légèrement mes yeux pour mieux m'orienter, les regards des gens deviennent sombres à chaque fois que j'en bouscule un.

J'arrive assez lentement aux toilettes, mais au moins j'y suis. J'ouvre une cabine des toilettes avant d'y rentrer. Après avoir fait mon affaire, je sors me laver les mains, il me faut quelques essais avant que j'arrive à éteindre ce foutu robinet.

Ce n'est pas comme si il s'amusait à partir à gauche puis à droite pour m'empêcher de le fermer, ce n'est que mon cerveau qui me joue des tours.

Est-ce que j'ai bue de trop ? Non. Je ne suis pas dans cet état quand je suis bourrée.

Je regarde autour de moi, les personnes me tournent autour, un homme rentre dans la pièce avant qu'il ne dise aux filles de sortir. Il se retourne vers moi avec un sourire plutôt pervers, ça, par contre j'ai pas halluciné. Je fronce les sourcils avant de bouger d'où je suis, sinon il me bloquait contre ce putain d'évier qui m'a gonflé.

- Vous voulez quoi ? Demandai-je d'une voix pâteuse.

Il ne me répond pas, quand il s'approche, j'essaie de lui mettre un coup de poing mais il arrive facilement à me l'attraper puisque mes gestes sont lents et je marche pas droit, ridicule, totalement ridicule.

Il met sa main sur mon épaule, m'obligeant à me mettre à genoux, je cligne plusieurs fois des yeux.

- Vous voulez quoi? Je demande encore une fois, mais ma voix se brise.

Il défait son bouton de son pantalon et descend sa braguette en passant sa langue sur ses lèvres.

- S'il vous plaît, Des larmes coulent sur mes joues sans que je ne puisse contrôler.

- Oh, supplie moi, tu me rends encore plus dingue, Il passe sa main dans mes cheveux avant de tirer dessus.

La porte s'ouvre en un fracas avant que l'homme tombe à genoux, Ricardo vient de lui tirer dans sa jambe.

Ricardo lui donne un coup de pied, l'homme bascule vers le côté avant de ramper et se retourne vers Ricardo qui se met au-dessus de lui.

- Oh, vas-y, supplie moi que je te tue pas, Ricane Ricardo, sa voix est pleine de colère, sa main qui tient son arme tremble. Tu viens de qui ?

- Car-

L'homme n'a pas le temps de répondre qu'il reçoit une balle dans sa tête, je grimace de dégoût tout en essuyant mes joues qui ne cessent d'être inonder de larmes.

Ricardo me prends le bras pour me faire lever, il ne me dit rien, nous avançons jusqu'en haut. C'est limite s' il ne me lance pas dans les bras de mon frère avant d'aller près de Carlos et de le menacer de son arme. Les hommes de Carlos se lèvent et visent leur arme sur Ricardo qui semble en avoir rien à foutre, des hommes de Ricardo arrivent pour l'aider.

Je peux entendre ce qu'il lui dit d'ici.

- Si un de tes hommes osent encore la toucher, si tu oses toi même la toucher Carlos, je te promets que tu souffriras bien fort avant de mourir. Tu me supplieras de te tuer, Crache Ricardo. Ne touches plus à ma femme.

Carlos se lève sans problème avec un sourire mauvais sur ses lèvres.

- Pourquoi ne pas me tuer maintenant alors ?

- Ça serait bien trop facile, Dit Ricardo entre ses dents. Mais ta mort est proche, le vieux.

Ils s'affrontent du regard, Carlos demande à ses hommes de baisser leurs armes tandis que ceux de Ricardo continuent de les menacer.

- Gentil toutou, reste bien à ta place, Lui sourit Ricardo d'un sourire mauvais.

Ricardo nous rejoint, il me prend le bras, avant que nous partons, Carlos reprend la parole ce qui fait mettre encore plus en colère Ricardo qui serre son emprise sur mon bras.

- Je ne peux peut-être pas baiser ta femme mais je baise ta mère.

Ricardo sort son arme avant de se retourner vivement et de tirer dans la jambe de Carlos qui râle de douleur.

Carlos lève sa main pour empêcher ses hommes de tirer, il sait qu'ils perdront parce que Ricardo a plus d'hommes ici.

- Tu sais quoi Carlos ? Chaque fois que tu me chercheras, tu recevras une balle. C'est le début de ton enfer, enculé.

Ricardo met sa main dans le bas de mon dos avant de m'obliger à avancer, je rigole en voyant Carlos perdre du sang de sa jambe.

C'est si satisfaisant.

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De bon matin un ( plutôt ) grand chapitre 😂
Assez mouvementé je dois le dire.

Comment avez-vous trouver ce chapitre du coup ? 🤭

Bon dimanche ! Et bonne fête aux mères 🥰

Destinée [ Tome 2 en pause ]Where stories live. Discover now