Il courrait, courrait et courrait encore, mais ne parvenait pas à suivre le train, qu'il laissa échapper. Lorsqu'il tomba à genoux au sol, essoufflé, il éclata en sanglots.
Dans le wagon, l'adolescent pleurait en silence, assis à côté de son oncle...
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Il s'agissait de ce genre de rencontre fortuite, où, dès le premier regard, on savait que cette personne allait changer notre vie.
Si l'un l'avait ignoré, l'autre l'avait nié. Tous deux refusaient d'accepter la vérité, bien qu'elle soit sous leur nez, et que le destin les forçait à se voir et se croiser sans arrêt.
Les insultes et les mauvais regards avaient fusés au tout début ; ce genre de regard qui exprimait toute l'irritation que procurait l'un chez l'autre. Le premier ne supportait pas ce calme olympien et cette apparence monotone. Le second détestait cette nonchalance et ce brin de folie et de rage de vivre dont il était affreusement jaloux.
La phrase "les contraires s'attirent" les illustrations bien. Et ils ne pouvaient le supporter.
C'était peut-être pour ça qu'ils s'attiraient l'un l'autre tout en niant le bien qu'ils s'apportaient mutuellement.
