Il courrait, courrait et courrait encore, mais ne parvenait pas à suivre le train, qu'il laissa échapper. Lorsqu'il tomba à genoux au sol, essoufflé, il éclata en sanglots.
Dans le wagon, l'adolescent pleurait en silence, assis à côté de son oncle...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
.｡.:*✧
« Les gars, vous pouvez me filer vos notes, ça serait cool.
- Et si tu arrêtais de sécher les cours ?
- Va dire ça a Fudô, il est pire que moi. »
Nishikage soupira, et sortit en même temps que Kiyama un de ses cahiers — lui de maths, le rouge de Japonais — et ils donnèrent leurs cahiers à Haizaki. Le basané arborait un chignon tressé avec une barrette à fleurs rouges.
« Ça c'est un coup de Ame, pas vrai ?
- Je préfère ne pas en parler. »
Et le gris retourna à sa place, une brique de lait à la fraise dans la main.
La pause du midi était plutôt calme aujourd'hui. Quelques filles avaient rassemblées leurs bureaux pour manger ensemble et discuter des derniers potins, la moitié des garçons avaient disparus pour une partie de basket dans le gymnase, et Nishikage mangeait tranquillement son bento avec Kiyama, qui se plaignait une énième fois de Nagumo et Suzuno, ou Hiroto. Le brun plaignait son ami de devoir surveiller ces trois-là.
Ces yeux se tournèrent vers le bureau à côté de lui. Atsushi n'était pas venu aujourd'hui, quelque chose d'habituel en somme. Le bleu détestait les cours, il venait quand il le souhaitait, et rattrapait les cours le soir, puis ne venait qu'aux examens. Il faisait partie de ce genre de personne qui pouvait réussir un examen sans trop de problème, rien qu'en écoutant le cours, et s'il révisait au lieu de n'utiliser que sa mémoire, il frôlait souvent la meilleure note.
Ça correspondait bien à son caractère de au jour le jour, je vis dans le présent.
Mais étrangement, Seiya avait un mauvais pressentiment, il ne saurait expliquer ce qu'il avait. C'est lorsque Fudô vint le voir, depuis la classe d'à côté, alors qu'il rangeait son bento, qu'il commença à faire confiance à son pressentiment.
« Atsushi répond pas au téléphone. Tu m'accompagnes avec Haizaki et Kira après les cours ? On va chez lui pour vérifier que tout va bien. »
Le brun n'avait que hocher la tête. Le frère aîné d'Atsushi était rentré il y a peu, et la relation entre les deux était terriblement mauvaise.
Il se souvenait encore des bleus qu'Atsushi essayait constamment de cacher, ou le soir où il l'avait croisé, blessé, sale et en sang.
