15 : L'Université de Durham

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PDV Rose :

Je me languissais de me rendre à l'Université en fin de compte. De voir autre chose que le bout de mon nez. Certes, le jardin Moriarty est agréable à regarder, cependant, je n'aime pas la routine. Je sais que j'y découvrirai pleins de nouvelles choses agréables. Par contre, j'ai peur des autres élèves. Bien que la présence de William les calmera sans doute. Je me suis préparée aux examens et modalités d'entrée en me rendant à la bibliothèque de Londres. J'ai lu plusieurs auteurs anglais connus et des livres venant de France. Je pense notamment au célèbre Victor Hugo. Son roman les Misérables m'a particulièrement touché. Cette dénonciation de la pauvreté et de l'exploitation des riches sur les pauvres. En fait, ça me rappelle le projet des frères Moriarty. Je les soutiens car je sais qu'ils veulent bien faire. Ils ne cherchent pas simplement à tuer des nobles ou renverser la société de classe. C'est plus profond que ça. Ils veulent que chacun soit libre et égaux à la naissance et non qu'elle détermine par avance que nous serons plus tard. Cette étiquette qu'on nous affiche est détestable. C'est pour cette raison, que moi aussi je tiens à être utile à mes amis. Je veux faire partie des personnes qui bougeront cette maudite société...

Quelqu'un me réveille brusquement de mon sommeil. Enfin, brusque est un grand mot. C'est plutôt moi qui suis surprise.

- Rose, il est temps que tu te lèves, il est déjà 7 heures 30...

Mon ami était déjà habillé d'un ensemble marron foncé. A l'instant où il me parle, il consulte sa montre. Encore couchée, je mets une seconde avant de réaliser que j'étais en retard.

- Mais William, tu n'aurais pas pu me réveiller un peu plut tôt, je vais être en retard le jour de mes examens !! lui dis-je en ôtant ma couverture dans la précipitation.

- Tes vêtements sont sur ta table de chevet, je t'attends dans la salle à manger, nous partons dans 10 minutes, m'informe-t-il en pointant du doigts mes affaire, sous un sourire doux, je te laisse t'habiller.

Sérieusement, je n'ai que dix minutes pour enfiler un uniforme masculin, attacher mes cheveux et me couper les cheveux. C'est tout bonnement impossible ! Dire que je vais rater le petit-déjeuner. Quelle idiote je fais !

William est sorti de la pièce en attendant que je réalise chaque étape de ma préparation. Une fois tout cela terminé, je descends dans la salle à manger. Louis était en train de poser du thé sur la table. Je m'avance, intriguée :

- Louis, où est William ? On doit partir immédiatement.

- Hum...ça m'étonnerait, il n'est que 6 heures 40, me répond le cadet, perplexe.

- Quoi ? mais pourtant William m'a dit qu'il était 7 heures 30...

- Il a sûrement dit ça pour que tu sois à l'heure, prétend Louis, en attendant tu devrais le laisser tranquille.

- Pourquoi ça ? m'étonnais-je en me plaçant sur le divan, face à la fenêtre.

Le soleil commençait à peine à se lever. Dire que bientôt, le printemps arrivera.

- Je n'ai toujours pas oublié le câlin que tu lui as fait la dernière fois.

- T'es obsédé par ton frère ma parole ! m'exclamais-je soudainement.

- Il y a une bonne ambiance dès le matin, c'est agréable, débarque l'aîné en coupant notre conversation.

- En parlant de l'heure, reprennais-je en me raclant la gorge.

- Je sais, je t'ai menti car j'étais pressé de te voir éveillée Rose.

Je recrache mon thé tout à coup.

La Rose et le Prince [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant