A Fleur de Peau [Terminée✅]

Chapitre9❣: Méchanceté gratuite

Votez et commentez.

"Mieux vaut une personne qui te déteste ouvertement qu'une personne qui fait semblant de t'aimer".

[Gnilane Cissé]

_Vous pouvez entrer. Dis-je à la personne qui vient de toquer à la porte.

_C'est mademoiselle Cissé n'est-ce pas? Demande un jeune homme après avoir pénétré mon bureau.

Je lui réponds par l'affirmative.

_Veillez signer ici, ce bouquet de fleurs vous est destiné.

Je m'exécute et prends les fleurs accompagnées d'un beau sachet en carton rouge noir.

Je m'assois sur mon bureau pour contempler ces magnifiques roses. Je hume l'agréable odeur qui émane d'elles.

J'ouvre le sachet et y vois deux grandes boîtes de chocolats de marques et un bout de papier au fond.

"J'offre ces roses à ma rose la plus sublime. Ton visage angélique habite mon décor. A la plus belle, à la plus douce et à la rayonnante. Ton bien-aimé Ismaël Seck."

Terminais-je de lire la petite note.

_Oh que c'est beau. Lance Maï debout devant l'embrasure de la porte.

Je l'avais même pas remarquée.

_J'avoue. Répondis-je le sourire aux lèvres.

_Sérieusement Gnilane tu vas continuer à te faire désirer jusqu'à quand? Me reproche Maï.

_Ne recommence pas avec tes discours incessants. Répondis-je.

_Ioe nekal nite, gua régulé. (Arrête moi ce bluff, j'ai dit.)

_Cela va faire presque six mois que Ismaël te coure après et toi, tu es là à jouer à la femme difficile à conquérir. Sache que lorsqu'il en aura marre, il s'en ira chercher ailleurs. Me dit-elle en venant s'assoir.

_Maï il est vrai que Ismaël ne me laisse pas indifférente mais j'ai vraiment peur de m'engager, même si je sais qu'il est une personne inoffensive.

_Alors qu'est-ce que tu attends Gnilane? Fonce sans arrière-pensées. Accepte de sortir avec lui. En tout cas je sens qu'il sera le bon.

_Je vais prendre mon temps avant de m'engager dans une nouvelle relation. Émis-je catégorique.

_Je ne pense pas que ton coeur te laissera du temps. De plus, n'oublie pas que le temps coule dans le sablier.

_Ololoh. Soupirais-je agacée.

_De toute façon, à chaque fois que tu reçois un courrier venant de ton beau gosse là, tu as le sourire grand comme une banane alors arrête moi ce cirque et accepte.

_Maï tu es vraiment soulante. Es-tu obligée de me faire ce genre de remarque? Articulais-je gênée.

_Quoi, tu es gênée, toi Gnilane Cissé gênée? J'y crois pas. Émet-elle le yeux grand ouverts en faisant son cinéma.

_Tu sais quoi Maï? Sors de mon bureau, c'est mieux.

_Kone wero, dadjil chocolats yi gnou lek la wakh. (Dans tes rêves, mangeons ces chocolats, j'ai dit.) Rit-elle.

Je lui donne l'une des boîtes de chocolats.

_Regarde comment Ismaël est charmant masha Allah, ces chocolats coûtent le blanc des yeux. Prononce t'elle surexcitée.

_Si ton mari t'entend tu sauras s'il est charmant ou pas.

_Bachir est tout mon monde, je l'aime à mourir et je veux que tu vives ce même bonheur avec Ismaël.