A Fleur de Peau [Terminée✅]

Chapitre25❣:Dos au mur.

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Bonne lecture
~❤~

[Narration externe]

_Maman réponds moi. Fulmine Adélaïde en arrivant à elle.

Sa mère laisse le téléphone lui échapper des mains avant de reprendre contenance quelques secondes après.

_Adélaïde cela ne te regarde aucunement, fais comme si tu n'avais rien entendu. Vocifère Zahra.

_Cela ne me regarde aucunement? Cela ne me regarde pas maman?

_Vous parlez papa et toi d'un secret qui pourrait changer la vie de MA sœur et tu me dis que cela ne me regarde nullement? En plus de m'exiger de faire comme si de rien n'était.

_Adé sors de ma chambre tout de suite, je n'ai pas de comptes à te rendre. Vocifère sa mère en essayant de cacher tant bien que mal la peur qui l'a envahie.

_Bigué n'est pas ma sœur biologique, c'est ça maman, han? Questionne Adélaïde en transpirant des yeux.

_Réponds moi maman, n'êtes vous pas ses parents?

_Adé je te dis de sortir d'ici tout de suite. Je n'ai pas à t'éclaircir quoique ce soit.

_D'accord, j'ai compris. Tu peux ne rien me dire mais garde bien en tête que je découvrirai ce secret dont vous parlez papa et toi, et cela même si je crains qu'il changera le cours de nos vies. Je te jure que je fouillerai ciel et terre pour savoir la vérité.

_Et aussi sache que dès que je verrai Bigué, je lui parlerai de tout ce que je viens d'attendre. Je t'en fais la promesse maman.

_ADÉLAÏDE SI TU PARLES A TA SŒUR DE CE QUE TU AS ENTENDU SACHE QUE TOUT JUSTE APRÈS TU PEUX FAIRE UN CROIX SUR MOI. Braille sa mère.

Adé sort de la chambre en larmes complètement chamboulée et la tête bourrée de questions.

(***)

[Nourhéne Malia Jasmine]

Au crépuscule, en compagnie de Gnilane je suis retournée au cimetière rendre visite à ma mère. Une fois rentrée je l'ai presque suppliée de me laisser seule dans ma maison d'antan.

Cette maison dans laquelle je ne voulais plus jamais poser les pieds à nouveau.

Cette maison que je fuyais par tous les moyens possibles.

Cette maison qui cristallise tous mes remembrances avec ma mère, tout.

Pour la seconde fois que j'y pose les pieds depuis 13 mois et quelques semaines,

les couleurs, les photos, les odeurs, les fous rires, les pleurs viennent m'accueillir.

Tout, tout me revenait dès que j'y ai pénétré ce que je fuyais.

Couchée sur le lit de ma mère ses affaires m'entourant depuis des heures, ce lit que j'ai partagé avec elle plusieurs fois mes larmes n'ont pu être retenues.

Je n'acceptais pas entièrement de parler d'elle au passé car ça me mettait devant la fatalité.

C'était dur, très redoutable pour moi de la conjuguer au passé et c'est toujours autant rude pour moi.

Je déteste ce temps. Je hais l'employer pour parler de ma mère.

Hélas, je réalise qu'elle est vraiment partie et ne reviendra plus jamais, vraiment plus jamais.

C'est fou comme son départ a été brute pour tout le monde.

Elle était malade mais on avait tous espoir qu'elle guérisse puisque chaque jour qui passe des gens se sauvent de maladies plus insidieuses. Mais elle, elle s'est éteinte et nous a laissés seuls.