A Fleur de Peau [Terminée✅]

Chapitre 11❣: Scandale

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"La vie finit toujours par remettre chacun à sa place"

[Nourhéne Malia Jasmine]

_Maman, mamann, mamannn. Crie Amina.

Je me réveille et allume vite la veilleuse.

_C'est juste un rêve. Calme toi Amina. Shuut c'était juste un rêve. Lui caressais-je la tête pour la calmer.

Je lui donne de l'eau provenant de la carafe posée juste à côté.

_Tu as rêvé de quoi ma chérie? Lui demandais-je d'une voix doucereuse.

Elle ne répond rien comme à chaque fois qu'elle fait un cauchemar.

Je la dorlote jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Amina est vraiment tourmentée et j'ai beau essayé de lui parler; elle refuse de lâcher le morceau mais maintenant je laisserai sa psychologue faire. Elle connaît mieux comment s'y prendre.

Je me lève pour aller prendre un peu d'air sur le balcon.

Arrivée là-bas, des pleurs aiguës m'accueillent. Je ne sais pas d'où ils viennent, ni de qui et j'avoue que cela me fait peur.

Je réécoute attentivement et me rend compte qu'ils proviennent du petit salon en bois installé dans le jardin.

Et s'il s'agissait d'un djinn pensais-je. Oh mon dieu, je ferme la porte à clé et repars me coucher.

J'essaie de m'endormir mais je n'y arrive pas. Je me lève de nouveau pour aller voir, mais cette fois ci j'ai décidé de descendre.

Malia et si c'était un djinn qui te veut du mal. Me souffle ma conscience.

Ma curiosité va me tuer. pensais-je en m'asseyant sur les escaliers.

Mon instinct me dit d'y aller et mon cerveau me dit de pas le faire. Mais je choisis mon instinct.

J'arrive à la rez-de-chaussée et ouvre la porte qui mène vers le jardin. Des pleurs m'accueillent à nouveau mais cette voix je la reconnais.

J'avance et aperçoit Aïcha qui pleure à chaudes larmes, le yeux rivés sur son téléphone.

Tu as de la chance que ça soit pas un djinn. Me souffle encore une fois ma conscience.

C'est seulement moi ou ça vous arrive aussi?

C'est saoulant!

J'observe Aïcha de là où je suis plantée. Elle a vraiment l'air d'aller très mal. Je ne l'ai jamais vue dans cet état.

_Remonte te coucher, avec tout ce qu'elles t'ont fait tu continues à te soucier d'elle.

_Va voir ce qui se passe, tu n'es pas comme elles.

_Il n'est pas question de ça ici, elle n'a pas besoin de ton soutien encore moins de ta compassion . Remonte te coucher auprès de ta sœur.

_Va lui parler, elle en a besoin.

_Si tu y vas et qu'elle te dise quelque chose qui ne te plaît pas. Ça sera de ta faute.

_Au moins tu pourras dire que tu as essayé. Vas-y.

_N'y va pas, c'est pas une bonne idée.

_Vas-y, c'est la meilleure chose à faire.

_Non, elle ne le mérite pas.

_C'est pas ce qui compte, vas-y.

_Ça suffit. Emis-je pour arrêter ces deux voix qui se disputent la raison dans ma tête.